Bakou-Sana / La vingt-neuvième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) se poursuit dans la capitale azerbaïdjanaise, Bakou, avec la participation d’une délégation syrienne dirigée par le ministre de l’Administration locale et de l’Environnement Louaï Kharita.
Au cours de la séance plénière ministérielle de haut niveau, le ministre kharita a souligné la nécessité d’augmenter le financement, et l’importance de l’engagement des pays et des grandes entreprises industrielles à leurs obligations et de la fourniture des ressources aux fonds climatiques et de l’opportunité à tous les pays en voie de développement touchés par le changement climatique de bénéficier de ces ressources.
Le ministre a indiqué que l’environnement syrien souffre des effets du changement climatique sur les aspects de vie économique et sociale, qui se sont aggravés en raison des effets de la guerre terroriste contre la Syrie sur tous les éléments de l’environnement, en plus des pratiques de l’occupation turque, américaine et sioniste qui provoquent la détérioration de l’environnement, ainsi que les mesures coercitives unilatérales imposées au peuple syrien.
À la fin de son discours, kharita a fait noter que la Syrie n’est pas l’un des pays contribuant aux émissions qui ont conduit au changement climatique, mais qu’elle est l’un des pays les plus touchés par le changement climatique, et que les pays développés et industrialisés, qui sont à l’origine de ces émissions et des changements climatiques, doivent assumer leur responsabilité en termes de soutien aux fonds climatiques en proposant des projets d’atténuation et d’adaptation d’une manière qui préserve l’environnement.
En marge du sommet sur le climat, la délégation syrienne, en coopération avec le Bureau du Programme des Nations Unies en Syrie, a organisé une réunion sur « le système d’interconnexion entre l’énergie, l’alimentation et l’eau ».
Dans son allocution d’ouverture, le ministre kharita a souligné l’importance de l’interconnexion des secteurs de l’énergie, de l’alimentation et de l’eau dans le renforcement de la capacité d’adaptation au changement climatique, notant les initiatives et politiques nationales liées au développement des travaux dans le domaine des énergies renouvelables, qui contribuent à réduire les émissions et à donner la priorité à l’application de pratiques agricoles durables pour améliorer la sécurité alimentaire et réduire l’impact environnemental de ce secteur, en développant des stratégies pour améliorer l’efficacité de l’utilisation de l’eau, à l’ombre de la pénurie d’eau.
Le Ministre de l’Administration Locale et de l’Environnement a participé à la table ronde ministérielle de haut niveau sur le financement climatique, où on a souligné la nécessité urgente d’élargir le financement de l’adaptation et d’atteindre l’équilibre entre l’atténuation et l’adaptation.
W.H./ L.A.