Riyad-SANA/ La Déclaration finale du Sommet arabo-islamique extraordinaire tenu hier à Riyad condamne l’agression israélienne contre la bande de Gaza et le Liban, réclamant au Conseil de sécurité de prendre une décision contraignante pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, l’accès immédiat d’aide humanitaire et la mobilisation du soutien international pour geler l’adhésion d’’’Israël’’ à l’ONU.
Elle réitère le soutien indéfectible au peuple palestinien pour obtenir ses droits légitimes, dont le droit à la liberté et à l’établissement de son État indépendant et souverain sur les lignes du 4 juin 1967 avec al-Qods pour capitale.
La Déclaration affirme qu’al-Qods-Est est la capitale éternelle de la Palestine, rejetant toute décision ou action israélienne visant à la judaïser et à consolider son occupation coloniale comme étant nulle et illégale selon le droit international.
Elle souligne également le soutien à la sécurité du Liban, sa stabilité, sa souveraineté et la sûreté de ses citoyens, condamnant le ciblage délibéré de l’armée et des civils libanais, et l’importance d’accélérer l’élection d’un président pour le Liban.
La Déclaration appelle à mobiliser un soutien international pour geler la participation d’’’Israël’’ à l’Assemblée générale des Nations Unies et à ses entités affiliées et ont appelé tous les pays à cesser d’exporter des armes vers ‘’Israël’’.
De même, elle exhorte la Cour pénale internationale à accélérer l’émission de mandats d’arrêt contre des responsables et des militaires israéliens pour avoir commis des crimes contre le peuple palestinien, dénoncant les doubles standards internationaux dans leurs relations avec ‘’Israël’’.
La Déclaration condamne également l’escalade des agressions israéliennes sur le territoire syrien, exigeant la fin de l’occupation israélienne du Golan syrien occupé.
Enfin, la Déclaration rejette les déclarations haineuses et racistes des ministres du gouvernement israélien, appelant la communauté internationale à les tenir pour responsables et à rejeter les attaques continues des autorités d’occupation contre les Nations Unies et leur Secrétaire général.
L.S.