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La Vienne – SANA /Le représentant permanent de la Syrie auprès du bureau de l’ONU à Vienne, Bassam Sabbagh, a indiqué que les mesures coercitives unilatérales imposées à la Syrie constituent une violation de la charte des Nations unies et des résolutions de l’Assemblée générale de l’organisation internationale et du Conseil des droits de l’homme, qui interdisent tous les pays d’imposer des sanctions unilatérales à d’autres pays.
Dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux du colloque international organisé à Vienne par les missions permanentes du Cuba, d’Iran et du Venezuela sur « les séquelles des mesures coercitives unilatérales », Sabbagh a affirmé que la Syrie souffre depuis l’année 2011 des mesures coercitives imposées par l’Union Européenne, les Etats-Unis et d’autres pays.
« Ces mesures ont porté atteinte à l’économie syrienne et influé négativement sur les conditions de vie du peuple syrien, ce qui a poussé des dizaines de milliers de Syriens à quitter leur pays », a dit Sabbagh.
En outre, Sabbagh a donné un aperçu sur les séquelles des mesures coercitives unilatérales imposées aux secteurs d’enseignement, du transport et d’agriculture, faisant savoir que le gouvernement syrien avait adopté, dans le but de trouver des alternatives de développement, la stratégie de « renforcer la coopération sud-sud » et de renforcer ses relations commerciales économiques avec ses partenaires dans la Fédération de Russie, en Iran et en Chine et avec les autres pays amis.
Et Sabbagh d’ajouter : « Les mesures coercitives unilatérales imposées à la Syrie ont causé une grande souffrance pour les citoyens de ce pays», soulignant l’importance de lever immédiatement ces mesures non-humanitaires qui entravent la reconstruction en Syrie.
Razane
