Damas – Sana/ Le président Bachar al-Assad a affirmé que la tenue des élections locales à leur date démontre la fermeté du peuple et de l’Etat syriens.
Lors de sa rencontre avec les présidents des conseils locaux dans les gouvernorats syriens, le président al-Assad a précisé que la tenue des élections locales apporte la preuve sur l’échec du pari des ennemis sur la transformation de l’Etat syrien en un Etat défaillant et incapable d’accomplir ses tâches.
Le président al-Assad a fait savoir qu’après l’amélioration de la situation sur le terrain, la chance est propice pour réaliser un bond de qualité dans le travail de l’administration locale, faisant savoir que les unités locales sont maintenant plus capables d’assumer leurs missions sans dépendre de l’autorité centrale.
Passant à la situation régionale, le président al-Assad a évoqué la politique de certains pays envers la Syrie, qui s’est basée sur le soutien au terrorisme, et sur la commercialisation de la décentralisation globale pour affaiblir l’autorité de l’Etat syrien.
«Le plan d’émiettement n’est pas nouveau et ne s’arrête pas aux frontières de l’Etat syrien mais il vise toute la région», a averti le président al-Assad. qui a ajouté que le plan conduit par les Etats-Unis pour s’emparer du monde n’avait pas changé.
«La Patrie n’est pas une marchandise. Elle est sacrée et elle a des propriétaires réels et non pas des voleurs», a estimé le président al-Assad qui s’en est pris aux agents qui s’étaient vendus et avaient échoué de réaliser leurs missions.
«Grâce aux forces armées et au soutien des forces d’appui et des alliés, nous avons pu vaincre le terrorisme», a assuré le président al-Assad qui a ajouté que la protection de la Partie n’aurait pas été faite sans une volonté populaire unifiée.
D’autre part, le président al-Assad a fait savoir que l’Etat syrien cherche à faire retourner chaque déplacé ou réfugié du fait du terrorisme, car leur retour est le seul moyen de mettre fin à leur souffrance.
« Les pays concernés par le dossier des réfugiés entravent le retour des réfugiés, et le plan visant la Syrie, mis au point même avant le début de la crise, a été fondé sur la question des réfugiés», a dit le président al-Assad qui a ajouté que cette question, qui a été employée par des responsables de certains pays commanditaires du terrorisme, a été une source de corruption.
«Le dossier des réfugiés à l’étranger est une tentative des pays commanditaires du terrorisme de condamner l’Etat syrien», a fait noter le président al-Assad qui a affirmé que le gouvernement ne permettra pas aux soutiens du terrorisme de transformer les réfugiés syriens en une carte politique pour réaliser leurs propres intérêts.
Le président al-Assad a appelé celui qui a quitté le pays en raison du terrorisme à y retourner pour contribuer à la reconstruction.
Le président al-Assad a souligné l’importance du dialogue à condition qu’il soit constructif et fondé sur des réalités et non pas sur des réactions.
Le président al-Assad a critiqué les réseaux sociaux qui avaient contribué à la détérioration de la situation dans le pays.
Le président al-Assad a de même averti : «On ne doit pas croire que la guerre a fini. Et je m’adresse ici au citoyen et au responsable. Nous sommes devant quatre guerres, une militaire, une de siège, une autre d’Internet et la 4e contre les corrupteurs ».
Le président al-Assad a indiqué que le défi essentiel est d’assurer les matières de base aux citoyens qui font face à des difficultés en raison de l’embargo. «Le citoyen qui éprouve de la souffrance a besoin du règlement de ses problèmes et non pas entendre des discours rhétoriques », a ajouté le président al-Assad.
Et le président al-Assad d’ajouter : «La souffrance est le point à partir duquel on cherche des solutions. La vérité dit qu’il y a la guerre, le terrorisme et le siège. La vérité est qu’il y a un manque de moralité, un égoïsme et une corruption. Une partie de ces réalités est hors de notre volonté, partialement et non pas entièrement ».
Le président al-Assad a indiqué qu’il faut gagner la confiance du citoyen et sa conviction de l’efficacité des conseils locaux. « Même si nous possédons de l’honnêteté, de l’intégrité et de bonnes lois, nous ne pouvons pas les gérer de manière centrale, d’où vient le rôle de l’administration locale », a-t-il fait savoir.
«Nous avons des lois, mais les normes et les mécanismes nous manquent et si elles existent elles sont faibles et malsains et sans les normes, nous ne pourrons résoudre aucun problème. Nous devons donc être pratiques dans nos dialogue », a-t-il ajouté.
Et le président al-Assad de souligner : «Au début de la guerre, nos ennemis savaient qu’ils nous laisseront une infrastructure destructrice et que nous la reconstruirons, mais le plus difficile est de s’occuper de la structure intellectuelle, et nous ne devrons pas échouer à cet égard».
A ce propos, le président al-Assad a indiqué que le fait de reconstruire les esprits et rétablir les âmes est le plus grand défi et non pas la reconstruction des infrastructures.
«La structure ferme de la société et l’état fort nous permettent de s’attacher à nos principes et l’avenir de la Syrie est exclusivement décidé par les Syriens. eux-mêmes », a-t-il ajouté.
Le président al-Assad a indiqué que la situation actuelle exige une extrême prudence en raison de l’échec des ennemis dans le soutien du terrorisme et leurs agents, car ils chercheront à créer un chaos au sein de la société syrienne. «Ceux qui avaient conspiré contre la Syrie ont échoué de compter sur les terroristes et les agents dans le processus politique, ils sont alors passés à la troisième étape, qui consiste à activer l’agent turc dans les régions du nord », a ajouté le président al-Assad.
S’adressant aux agents des Etats-Unis, le président al-Assad a précisé : « L’Américain ne vous protège pas et vous serez un outil de troc avec les dollars qu’il porte et c’est lui qui a entamé le troc… Seule l’armée arabe syrienne vous défendra », a affirmé le président al-Assad qui a indiqué que tout pouce du territoire syrien sera libéré et tout intervenant ou occupant est un ennemi. «Ce n’est pas un avis politique mais national, c’est une intuition indiscutable et non pas un avis d’Etat », a ajouté le président al-Assad.
Il a affirmé que la souveraineté de l’Etat est sacrée et si cette souveraineté a été violée par l’agression et le terrorisme, cela ne signifie pas renoncer à son essence, à savoir la décision nationale autonome.
«Les États hostiles persistent toujours dans leur agression et continuent à entraver tout processus, surtout s’il est sérieux, comme Sotchi et Astana », a précisé le président al-Assad qui a ajouté que tout rôle des Nations unies est le bienvenu s’il est fondé sur la charte de l’ONU.
Le président al-Assad a appelé à se tenir dans la même tranchée et à tirer dans une seule direction au lieu de tirer l’un sur l’autre, «à ce moment-là nous ne craindrons aucune menace », a-t-il affirmé, ajoutant que rien ne compense nos pertes et nos peines que les victoires et les sacrifices de l’armée arabe syrienne sur le terrain. «On ne doit pas mettre sur un même pied d’égalité celui qui porte l’arme pour défendre la patrie et celui qui se soustrait à son devoir envers sa patrie », a fait savoir le président al-Assad qui a affirmé : «Nous n’oublierons pas nos enlevés… des centaines d’entre eux ont été relâchés, nous ne cesserons pas de travailler pour leur libération ».
Le président al-Assad a, en outre, indiqué que la Constitution ne fait pas l’objet de marchandage et qu’on ne permettra pas aux pays agressifs, à travers leurs agents portant la nationalité syrienne, de réaliser aucun de leurs objectifs, précisant qu’il n’y a pas de dialogue entre une partie nationale et un agent, car la fermeté et l’allégeance du peuple à l’armée arabe syrienne ont protégé la patrie.
Le président al-Assad a indiqué que la grande reprise et la stabilité n’auraient lieu que par l’élimination du dernier terroriste. «Si le terrorisme avait pu détruit beaucoup d’infrastructures nationales, mais il n’a pas pu ébranler notre volonté. S’appuyer sur cette volonté populaire sert de base pour tout succès », a fait savoir le président al-Assad qui a conclu son allocution en souhaitant aux présidents des Conseils locaux le succès dans leurs grandes missions, leur demandant de transmettre ses salutations à tous les citoyens des régions, des unités, des villages et des villes qu’ils représentent.
L.A./R.B.