Beyrouth / Le vice-président du Conseil des Ministres, le ministre des AE et des Expatriés, Walid Mouallem, a affirmé qu’il y a un changement dans les positions des pays connus pour leur soutien aux réseaux terroristes après leur conviction que la réalisation des objectifs de la conspiration en Syrie est devenue impossible.
Dans une interview qu’il a accordée à la Chaîne « Al Mayadeen », Mouallem a dit que la Syrie est dans la dernière phase de la crise et va avec des pas constants vers la reconstruction de ce que les terroristes avaient détruit.
Mouallem a indiqué qu’il faut faire la différence entre la présence russe légale en Syrie et la présence américaine qui est une agression contre la souveraineté de la Syrie, faisant allusion aux faits qui démontrent que les avions de combat américains, en bombardant les banlieues de Raqqa et Deir Ezzor sous prétexte de la lutte anti-Daech, visent les civils.
Et Mouallem de Poursuivre : « Des milliers de personnes, dont la majorité étaient des femmes et des enfants, étaient la victime du bombardement mené par les avions de combat américains », faisant savoir que le nombre de tués des terroristes de « Daech » du fait de ce bombardement n’était pas important.
Concernant la mort du général russe, Valeri Assapov, Mouallem a exprimé son regret pour la mort du général russe à Deir Ezzor, précisant que le réseau terroriste « Daech » avait reçu des informations sur le lieu de sa présence pour le bombarder.
Mouallem a fait noter que la Russie est un acteur principal sur la scène internationale concernant la crise en Syrie et que le plafond du soutien russe à la Syrie est illimité.
En outre, Mouallem a indiqué que l’existence des bases militaires américaines en Syrie est temporaire, comme c’était le cas à Tanaf.
Quant au référendum sur la séparation du nord de l’Irak, Mouallem a réaffirmé que tout pas vers la partition de l’Irak est rejeté et inadmissible.
A la question de savoir si la Turquie a changé sa politique à l’égard de la Syrie après le dernier accord d’Astana et la proclamation d’une 4e zone de désescalade à Idleb, Mouallem a dit : « L’accord dans cette zone a été conclu par le biais d’une garantie iranienne et russe et une garantie turque. Donc cette zone est un indice et un test pour la Turquie ».
A propos du processus politique à Astana, Mouallem a souligné que le processus de Genève reste incapable de profiter des accomplissements d’Astana bien que les deux processus de Genève et d’Astana doivent être complémentaires, faisant noter : « Malheureusement, Genève soumet jusqu’à présent aux diktats des forces qui ont conspiré contre le peuple syrien et si ces forces ne deviennent pas impartiales, il sera difficile de réaliser un développement important à Genève ».
« Ce sont les Syriens qui construiront la Syrie bien qu’ils soient en Syrie ou ailleurs, en plus de nos partenaires », a affirmé Mouallem.
A.Chatta