Mouallem : Toute solution en Syrie doit se baser sur les constantes nationales

Damas /Le vice-président du Conseil des ministres, ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Walid Mouallem, a affirmé que toute solution en Syrie doit se baser sur les constantes nationales qui constituent une ligne rouge pour tous les Syriens.

Dans une allocution qu’il a prononcée devant la 72ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, Mouallem a affirmé que le peuple syrien avait souffert, tout au long de plus de 6 ans, des crimes du terrorisme soutenu par des parties régionales et internationales, faisant savoir qu’en dépit de cette grande souffrance et des sacrifices consentis pour défendre la Patrie face à la guerre terroriste qui a visé les citoyens innocents et les infrastructures, la Syrie est déterminée plus que jamais à éradiquer le terrorisme de tous ses territoires.

Mouallem a indiqué que la politique de l’Etat syrien s’était basée, depuis le début de la guerre, sur deux principes, à savoir : la lutte contre le terrorisme et le travail sérieux et permanent dans le but de réaliser une solution politique qui met fin à l’effusion de sang et qui rétablit la stabilité.

Au niveau de la lutte antiterroriste, Mouallem a assuré que le danger du terrorisme reste toujours en dépit des victoires que l’armée arabe syrienne et les forces alliées réalisent quotidiennement, soulignant l’importance de l’existence, chez tout le monde, d’une volonté réelle pour lutter contre le terrorisme à travers l’action collective et la coopération commune qui se base sur le respect de la souveraineté des pays et des intérêts des peuples.

Quant au niveau du processus politique, Mouallem a dit : « Le gouvernement de mon pays n’a épargné aucun effort, depuis les premiers mois de la crise, pour mettre fin à l’effusion de sang », affirmant que les réconciliations locales avaient réalisé des résultats positifs grâce au soutien de la direction politique représenté par les décrets de l’amnistie que le président Bachar al-Assad avait promulgués.

Et Mouallem de poursuivre : « Le succès de ces réconciliations a permis à des dizaines de mille de réfugiés et de personnes déplacées de regagner leurs zones et contribué à l’amélioration des conditions de vie de nombreux Syriens qui avaient souffert des crimes du terrorisme ».

Dans le même contexte, Mouallem a souligné la détermination de l’Etat syrien à élargir et à renforcer les réconciliations nationales qui sont le seul moyen pour alléger la souffrance des Syriens.

« Dès le début, le gouvernement syrien a traité d’une façon positive avec toute initiative lancée dans le but de mettre fin à la guerre, mais l’insistance par certains pays, qui avaient soutenu le terrorisme, sur la poursuite de leur politique hostile à la Syrie, avait mis en échec ces initiatives », a dit Mouallem.

Concernant les deux processus d’Astana et de Genève, Mouallem a indiqué que le gouvernement syrien avait assuré toutes les circonstances nécessaires pour leur succès.

Et Mouallem d’ajouter : «  La Syrie, qui affirme son engagement à l’accord sur les zones de désescalade, conserve en même temps son droit de riposter à toute violation commise par l’autre partie et confirme que la création de ces zones est une mesure temporaire qui ne doit pas porter atteinte au principe de l’unité du sol syrien ».

En outre, Mouallem a exprimé son regret devant les pays qui entravent la solution en Syrie, faisant savoir que certains de ces pays sont membres de l’Organisation internationale, alors que les autres sont membres permanents du Conseil de sécurité.

D’autre part, Mouallem a assuré qu’« Israël » avait apporté toute forme d’appui aux gangs terroristes takfiristes et bombardé des positions de l’armée arabe syrienne pour servir le projet terroriste.

Mouallem a, en outre, fait noter que les pays qui avaient contribué à attiser la guerre en Syrie et lancé des accusations fausses contre le gouvernement syrien sur l’usage d’arme chimique ont pour objectif de déformer l’image du gouvernement syrien devant l’opinion publique internationale et de trouver des justifications pour poursuivre leur agression contre la Syrie.

Mouallem s’est dit étonné du mutisme de la Communauté internationale devant les crimes de la soi-disant « Coalition internationale », conduite par les Etats-Unis sous prétexte de la lutte contre les réseaux terroristes.

Le ministre des AE et des Expatriés a affirmé que la Syrie avait proclamé à plusieurs reprises que la lutte contre le terrorisme ne sera que via la coordination avec le gouvernement syrien, faisant savoir que toute présence des forces étrangères sur les territoires syriens sans l’approbation du gouvernement constitue une occupation, une agression flagrante et une violation des droits internationaux et de la Charte de l’ONU.

Mouallem s’est enfin dit confiant que l’histoire écrira, après la fin de cette guerre injuste imposée à la Syrie, que l’armée arabe syrienne, les forces alliées et les pays qui s’étaient tenus aux côtés des Syriens, avaient réalisé un accomplissement important et vaincu le terrorisme.

Razane

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