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New York / Le Conseil de sécurité a adopté aujourd’hui à l’unanimité la résolution N°2171 sur le fait d’éviter les conflits en attribuant au Secrétaire général des Nations Unies encore plus de pouvoirs pour contenir les tensions avant leur attisement.
Dans une intervention lors d’une séance du Conseil de sécurité sur la préservation de la sécurité et de la paix internationales, Bachar Jaafari, délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, a affirmé l’importance d’identifier la partie qui est derrière la provocation des crises récentes dans le monde arabe, évoquant à cet effet l’implication directes des parties internationales, régionales et locales dans l’effusion de sang des millions d’innocents et la destruction des infrastructures.
Il a fait noter que les peuples de la région paient le prix de l’invasion militaire de l’Irak en 2003, laquelle s’était basée sur des justifications unilatérales en sachant que le Conseil de sécurité et le Secrétaire général des Nations Unies l’avaient rejetée.
“Le peuple libyen paie lui aussi le prix de l’ingérence militaire directe qui s’est soldée par la destruction de son pays et le déploiement des gangs takfiristes qui menacent sa sécurité”, a-t-il dit.
Il a appelé les Nations Unies à assumer leurs responsabilités à l’égard des principes de l’égalité dans la souveraineté et de la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays membres.
Jaafari a assuré que la préservation de la paix et de la sécurité internationales, ainsi que l’action préventive pour éviter les conflits, ne se font point en refusant la condamnation du terrorisme et en ignorant les régimes des pays qui le soutiennent, dans une poursuite flagrante des politiques de double critère qui caractérisent l’action des Nations Unies et qui ont désespéré les aspirations des peuples arabes.
A. Chatta
