Ramzy : La prochaine réunion de Genève sera brève et concentrée

Damas / L’émissaire spécial adjoint de l’ONU pour la Syrie, Ramzy Ezzeldin Ramzy, a affirmé que la réunion de Genève, prévue mardi prochain, sera brève et concentrée.

Dans un point de presse qu’il a tenu aujourd’hui à Damas, Ramzy a dit : « Nous aspirons à une contribution positive et constructive du gouvernement syrien au succès de cette réunion que nous considérons comme importante », faisant savoir que ce qu’il avait entendu aujourd’hui du vice-ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Fayçal Meqdad, lui a donné l’espoir que la position syrienne sera constructive lors de la prochaine réunion.

Ramzy a qualifié d’ « utile » sa rencontre avec Meqdad, assurant qu’elle intervient dans le cadre de la consultation permanente entre l’ONU et le gouvernement syrien à Damas, à Genève et à New York.

« Lors de la rencontre, nous avons examiné les développements de la crise en Syrie et les préparatifs de la prochaine réunion, prévue mardi prochain à Genève », a-t-il ajouté.

Il a, de même, fait savoir que l’ONU accorde un intérêt particulier au « désescalade », disant : « Nous avons un grand espoir que l’accord d’Astana aboutira au désescalade ».

Ramzy a affirmé que le lien entre Genève et Astana est mutuel, précisant que la consolidation de la cessation des hostilités est “importante et fondamentale” pour assurer un climat approprié à des pourparlers sérieux.

Il a, en outre, souligné que la cessation des hostilités ne se poursuit pas sans perspectives politiques.

Ramzy a fait savoir qu’il n’ y a pas de nouveau en ce qui concerne les invités à la prochaine réunion de Genève, assurant qu’il n’y a aucun changement dans l’ordre de jour et que les quatre questions seront simultanément examinées.

Répondant à une question sur les possibilités de tenir des réunions directes entre les parties participantes aux pourparlers prochains de Genève, Ramzy a assuré que l’ONU œuvre pour nouer dès que possible un dialogue direct, la chose qui, selon lui, n’a pas été encore réalisée.

« Le processus de Genève est important car il reflète la légalité internationale représentée par les résolutions des Nations unies qui portent sur des principes fondamentaux, à savoir l’intégrité territoriale et le respect de la souveraineté de la Syrie ».

Razane / A. Chatta

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