Le président al-Assad à Yahoo News : La priorité doit être accordée à la lutte antiterroriste

Damas / Le président Bachar al-Assad a affirmé que la priorité doit être accordée à la lutte antiterroriste.

Dans une interview qu’il a accordé au site web de “Yahoo News”, le président al-Assad a fait savoir qu’il est d’accord avec le président Trump sur la priorité accordée à la lutte antiterroriste.

Le président al-Assad a souligné l’importance de la coopération entre les différents pays, dont la Russie, l’Iran et la Syrie, dans la lutte contre le terrorisme.

Le président al-Assad a fait noter que les Etats-Unis doivent collaborer avec le gouvernement syrien s’ils veulent lutter sincèrement contre le terrorisme.

Il a favorablement accueilli la présence des forces américaines en Syrie si les Etats-Unis étaient sincères dans la lutte contre le terrorisme.

A la question de savoir s’il soutient toute coopération entre les Etats-Unis et la Russie pour attaquer Daech en Syrie, le président al-Assad a affirmé que toute coopération dans n’importe quel conflit dans le monde, non pas uniquement en Syrie, a besoin de rapprochement entre les Russes et les Américains.

Quant à l’établissement d’une zone tampon en Syrie, le président al-Assad a indiqué que l’établissement de cette zone ne contribuera point à la protection des Syriens exposés au danger, disant :” Ce qui est plus pratique c’est le rétablissement de la stabilité, non pas l’établissement d’une zone tampon”.

Le président al-Assad a souligné que la majorité des Syriens, déplacés de leur pays, le regagneront en cas de l’annulation de l’embargo qui y est imposé et de l’arrêt du soutien apporté aux terroristes.

“Le nombre élevé des réfugiés est une catastrophe humanitaire due au soutien qu’apportent l’Occident et certains pays régionaux, tels la Turquie, le Qatar et l’Arabie Saoudite, aux terroristes”, a fait noter le président al-Assad.

Abordant les politiques qu’il suit depuis le début de la crise, le président al-Assad a indiqué qu’elles se représentent dans le soutien au dialogue entre tous les Syriens, dans la lutte contre les terroristes et dans l’appui à la réconciliation.

Questionné sur son avis vis-à-vis de la décision prise par le président Trump sur l’interdiction aux réfugiés et aux migrants des pays à majorité islamique, notamment la Syrie, d’entrer aux Etats-Unis, le président al-Assad a dit : “C’est une affaire américaine relative à la souveraineté de la Nation américaine. Ma responsabilité n’est pas de demander à n’importe quel président d’autoriser l’entrée des Syriens à son pays et d’y devenir des réfugiés, mais de rétablir la stabilité en Syrie pour les y faire retourner”.

Le président al-Assad a fait savoir que certains parmi les réfugiés sont des terroristes qui avaient porté des mitrailleuses et tué les gens.

Concernant le nombre des terroristes parmi les réfugiés, le président al-Assad a indiqué que personne ne sait le nombre des terroristes pour définir leur taux. “La question n’a rien à voir avec le nombre élevé, car il n y a pas besoin d’un nombre élevé pour commettre des atrocités. Les attentats de 11 septembre ont été uniquement perpétrés par 15 terroristes parmi des millions de migrants qui se trouvent aux Etats-Unis”, a-t-il précisé.

“Alep était un pas important dans la guerre contre le terrorisme. Mais, je ne peux pas dire qu’elle était un tournant. Le tournant est la prise de la décision de la lutte antiterroriste en dépit de toute la campagne de propagande lancée contre nous par des parties extérieures, notamment l’Occident, et en dépit de toutes les pressions”, a-t-il fait noter.

 

A propos des rapports publiés par l’Amnesty international, le président al-Assad a mis en doute cette organisation qui est “partiale et politisée”.

Questionné sur le soutien des Etats-Unis à Daech, le président al-Assad a souligné que la propagation du terrorisme de Daech avait commencé à reculer après l’intervention russe, non pas en raison de l’intervention américaine, qualifiant de “cosmétique” l’opération américaine anti-Daech.

En outre, le président al-Assad s’est indigné de ce qui se passe en Syrie de la destruction commise par les terroristes qui agissent par procuration.

Quant au bombardement des hôpitaux à Alep, le président al-Assad a catégoriquement démenti tout bombardement des hôpitaux à Alep, s’interrogeant : “Pourquoi bombarde-nous un hôpital ? En fait, ceci se contredit avec notre intérêt”.

Questionné sur l’usage des barils explosifs et du gaz de chlore, le président al-Assad a dit : “Il faut choisir quelle est la partie correcte de l’histoire. Une fois, ils ont dit que nous utilisons des armes arbitraires et ils les ont dénommées “barils explosifs” et l’autre fois ils ont dit que nous avons visé des hôpitaux, des écoles et des convois. Il faut choisir entre l’usage d’armes précises ou d’armes arbitraires”.

A la question de savoir s’il y a des victimes civiles dans la guerre, le président al-Assad a indiqué que toute guerre est mauvaise, “c’est pourquoi, nous voulons la fin de cette guerre. Mais les victimes qui tombent ne signifient pas de ne pas défendre notre pays face aux terroristes et à la conquête menée par ceux qui travaillent comme des agents des pays étrangers, tels que les pays occidentaux et régionaux”, a-t-il précisé.

A propos de la lutte contre les terroristes, le président al-Assad a affirmé que tous les moyens militaires sont autorisés dans la lutte contre eux et dans la défense de la Patrie, faisant noter que la torture ne fait pas partie de la défense de la Patrie.

Par ailleurs, le président al-Assad a affirmé sa disposition à quitter son poste à quel moment où le peuple syrien décide qu’il ne le veut pas.

A.Chatta

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