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Astana / La réunion d’Astana sur la crise en Syrie a commencé aujourd’hui avec la participation de la délégation de la République Arabe Syrienne et d’autres délégations.
Dans son message, qui a été lu par le ministre kazakh des Affaires étrangères, Khairat Abdrakhmanov, à l’ouverture de la réunion, le président kazakh Noursoultan Nazabaïev a affirmé que le moyen unique pour régler la situation en Syrie est les négociations, faisant savoir que son pays avait été choisi en 2015 pour héberger deux séances de consultations entre plusieurs groupes syriens de l’opposition.
Il a indiqué que son pays, en tant de partisan de paix et membre non-permanent au CS de l’ONU, accorde un intérêt à l’instauration de la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient.
Il a indiqué que son pays avait consacré 700,000 $ aux réfugiés syriens et envoyé 500 tonnes de denrées sous forme d’aides humanitaires.
Il a exprimé sa confiance en le fait que la rencontre d’Astana assurera les circonstances nécessaires à toutes les parties concernées pour parvenir à un règlement approprié de la crise, conformément au processus de Genève et dans le cadre de l’ONU, pour contribuer à l’instauration de la paix et la stabilité en Syrie.
Le président kazakh a enfin appelé à saisir cette occasion pour réaliser une percée dans la crise en Syrie.
Pour sa part, le chef de la délégation russe, Alexander Lavrentiev, a souligné que son pays accorde un grand intérêt à la réunion d’Astana «qui constitue une opportunité réelle pour relancer le processus politique en Syrie», a-t-il dit.
«Cette rencontre constitue une chance importante pour examiner la mise d’une fin à la crise en Syrie, qui menace la sécurité et la paix au Moyen-Orient, et pour faire face aux défis, dont le terrorisme et l’extrémisme », a ajouté Lavrentiev.
Il a affirmé la nécessité de donner la priorité à l’intégrité territoire syrienne et à l’interdiction de la transformation de la Syrie en un Etat idéologique.
Il a souligné le rôle de la Russie dans la lutte contre le terrorisme, et dans la conclusion de l’accord sur la cessation des hostilités.
Quant au chef de la délégation iranienne, Hossein Jaberi Ansari, il a appelé à préserver l’unité et l’indépendance de la Syrie, assurant qu’il est du droit du peuple syrien de décider de son avenir.
Il a souligné la nécessité de mettre au point une feuille de route, appelant tous les groupes qui n’avaient pas pris part à la réunion à le faire.
Il a appelé la communauté internationale à garantir l’arrêt de l’afflux de l’Arme vers la Syrie, affirmant la nécessité de consolider l’accord sur la cessation des hostilités, de lever le siège imposé à plusieurs villes, d’octroyer les aides et de reconstruire les villes pour assurer le retour des citoyens à leurs foyers.
L’ambassadeur des Etats-Unis auprès du Kazakhstan a affirmé l’attachement de son pays à un règlement politique de la crise en Syrie, qui rassemble le plus grand nombre de Syriens.
Il a souligné que son pays accueille favorablement tout effort permettant de parvenir à un règlement de la crise en Syrie conformément aux résolutions du CS et de façon qui permet aux agences de secours d’avoir accès à toutes les zones syriennes.
Il a ajouté qu’une nouvelle réunion sur la crise en Syrie sera tenue le mois prochain à Genève.
L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a appelé toutes les parties à déployer tout effort possible pour réaliser la paix en Syrie conformément aux résolutions du CS ad-hoc.
«De telles réunions donnent l’opportunité pour trouver une solution politique de la crise en Syrie », a-t-il dit, émettant l’espoir d’alléger la souffrance des Syriens via la consolidation de la cessation des hostilités.
Il a appelé les parrains et les silencieux à trouver un mécanisme clair pour contribuer à la lutte anti-terroriste, jugeant “nécessaire” la préservation des infrastructures et la protection des hommes de secours.
Ensuite, une séance à huis clos regroupant les délégations participantes a commencé, selon le délégué de Sana.
Auparavant, une réunion entre la délégation de la République arabe syrienne et la délégation iranienne à Astana, a été tenue dans le cadre de la coordination entre les deux pays a pris fin.
Le délégué de Sana à la réunion d’Astana a indiqué que les deux parties avaient échangé les points de vue sur ladite réunion et que leurs points de vue étaient identiques.
La délégation syrienne a aussi tenu une réunion avec l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura.
L’entretien a porté sur la nécessité des bons préparatifs de la réunion d’Astana.
Lavrentiev se dit satisfait du déroulement de la 1ère séance de la réunion d’Astana
Dans le même contexte, Lavrentiev s’est dit satisfait du déroulement de la 1ère séance de la réunion en dépit de l’absence de la confiance entre la délégation de la République arabe syrienne et de la délégation des groupes terroristes.
Cité par la chaîne de “Russia Today”, Lavrentiev a fait savoir que la Russie, l’Iran, la Turquie et l’ONU seront les médiateurs entre les parties syriennes, soulignant que les participants à la réunion poursuivent le travail pour coordonner le texte de la Déclaration qui sera adoptée mardi prochain.
De son côté, l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a indiqué que les consultations en marge de la réunion d’Astana se poursuivront jusqu’aux premières heures de mardi, soulignant qu’il est resté beaucoup de travail pour les participants au dialogue.
Cité par le site web de “Russia Today”, de Mistura a fait savoir aux journalistes que les participations à la réunion avaient fait beaucoup de travail et que les consultations entre les différentes parties se poursuivront jusqu’aux premières heures de mardi.
L.A. / A. Chatta
