Damas / Le président Bachar al-Assad a affirmé que la reprise du contrôle par l’armée syrienne de la ville d’Alep ne signifie pas la fin de la guerre, soulignant la nécessité de se débarrasser des terroristes partout en Syrie.
Dans une déclaration qu’il a donnée à la chaîne italienne “TG 5”, le président al-Assad a assuré que vaincre les terroristes à Alep est un pas important pour mettre fin à la guerre.
Le président al-Assad a fait savoir que la seule voie pour résoudre le problème en Syrie réside dans le fait que tous pardonnent tous.
Le président al-Assad a souligné que le problème ne se limite pas à Daech, car il y a aussi le Front Nosra et d’autres réseaux qui disposent de la même idéologie wahhabite.
Et le président al-Assad de poursuivre : “En général, on ne peut pas traiter l’extrémisme et le terrorisme n’importe où dans le monde sans le traitement avec le pilier du terrorisme représenté par l’idéologie wahhabite et avec l’autre pilier du problème qui se représente dans le soutien occidental aux terroristes”.
Le président al-Assad a indiqué que la priorité pour les gouvernements européens n’est pas accordée à la lutte antiterroriste, mais au fait d’utiliser ces cartes en vue de renverser les gouvernements et de se débarrasser des présidents, disant : “Il est impossible de vaincre le terrorisme partout dans le monde par le biais de cette politique. Les terroristes attaquent toujours en toute liberté en Europe, car les responsables occidentaux ne sont pas sérieux dans le traitement de ce problème”.
A la question de savoir si l’élection de Donald Trump changerait le rôle des Etats-Unis dans la région, le président al-Assad a répondu : “Nous sommes plus optimistes avec une certaine vigilance. Nous ne savons pas la politique que Trump adoptera vis-à-vis de notre région en général et comment il traitera avec les différents groupes de pression aux Etats-Unis, qui rejettent tout règlement en Syrie et toute bonne relation avec la Russie”.
“Trump a dit pendant sa campagne électorale que sa priorité sera accordée à la lutte antiterroriste et nous croyons que ceci est le début du règlement s’il pourra exécuter ce qu’il a dit”, a-t-il conclu.
A. Chatta