Damas / Le vice-président du Conseil des Ministres, ministres des AE et des Expatriés, Walid Mouallem, a affirmé que l’accord sur la cessation des hostilités, proclamé aujourd’hui, reflète la confiance de l’Etat syrien en la victoire sur le terrorisme.
Dans un entretien qu’il a accordé à la TV arabe syrienne, Mouallem a dit : “Nous avons confiance en le garant russe de l’accord sur la cessation des hostilités, vu que les Russes sont nos partenaires dans la guerre contre le terrorisme et nous n’avons pas confiance en le rôle turc”.
Mouallem a fait noter que l’accord n’englobe pas les deux réseaux terroristes de “Daech” et du “Front Nosra”, ainsi que les factions qui en dépendent et celles qui n’avaient pas signé l’accord, soulignant qu’il y a une véritable opportunité de parvenir à un règlement politique de la crise en Syrie pour mettre fin à l’effusion de sang et fonder l’avenir du pays.
Il a affirmé que c’est la victoire d’Alep qui avait abouti à la cessation des hostilités et ouvert la porte devant le dialogue à Astana.
“Ceux qui veulent vraiment l’intérêt du peuple syrien doivent prendre part au règlement politique avec objectivité”, a-t-il fait savoir.
Mouallem a indiqué que les pays du Conseil de Coopération du Golfe doivent revoir leurs politiques vis-à-vis de la région entière.
Il a souligné que l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, doit rejouer son rôle onusien en tant que médiateur honnête, car il ne l’était pas avant et durant la libération d’Alep, assurant que les déclarations de de Mistura faisait partie de la campagne médiatique fabriquée contre la Syrie.
Et Mouallem de conclure : “L’objectif de toute réunion entre les Syriens est de décider de l’avenir de leur pays sans aucune ingérence étrangère”.
A. Chatta