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Belgrade / Le ministre russe des Affaires Etrangères, Serguei Lavrov, a critiqué les positions répétées de l’administration américaine qui appelle à une trêve urgente à Alep et refuse la proposition russe d’ouvrir des corridors sécurisés pour la sortie des civils et des hommes armés des parties qui sont encore sous le contrôle des terroristes à l’est de la ville d’Alep.
Au terme d’une réunion tenue à Belgrade par les ministres des AE des pays membres de l’Organisation de la Coopération économique dans la mer noire, Lavrov a dit : « Nous entendons des déclarations répétées de nos collèges à l’administration américaine sur la nécessité de cesser les hostilités à Alep mais ils refusent en même temps notre proposition d’ouvrir des corridors humanitaires et ne font rien pour séparer leurs amis de «l’opposition modérée» des «terroristes».
Il a fait savoir que Moscou et Ankara mènent des consultations sur la crise en Syrie, les choix et les pas à pendre pour empêcher les activités terroristes dans ce pays et dans les pays voisins et préserver l’intégrité territoriale de la Syrie.
Il a démenti, en outre, les accusations lancées par les pays occidentaux, selon lesquelles Moscou empêche l’accès de l’assistance humanitaire en Syrie et exerce des pressions sur le gouvernement syrien pour qu’il n’admette pas le plan humanitaire avancé par l’ONU, faisant savoir que le gouvernement syrien avait admis le plan mais ce sont les hommes armés qui ne l’a pas signé.
Il a indiqué que les accusations directes retenues à la Russie sur des soi-disant «crimes de guerre» démontrent l’état de désespoir auquel nos accusateurs sont arrivés et leur impuissance de protéger leurs outils.
Il a réitéré la disposition de son pays à œuvrer dans le cadre d’un dialogue égal avec tous les pays qui influent sur la situation en Syrie, afin d’éradiquer le terrorisme et entamer un processus politique conformément à la résolution du CS.
L.A.
