Genève / Le représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU à Genève, l’ambassadeur Hussam Eddine Ala, a imputé aux pays impliqués dans la guerre contre la Syrie la responsabilité de la souffrance humanitaire des personnes déplacées, contrairement à ce qu’ils prétendent des allégations humanitaires et des accusations de tromperie.
Dans une allocution qu’il a prononcée aujourd’hui devant la 67e session de la commission exécutive du HCR à Genève, Ala a indiqué que ces pays avaient construit des camps avant le début de la crise en Syrie pour encourager les Syriens à en déplacer afin de les utiliser ultérieurement pour faire du chantage politique et financier et pour servir leurs agendas politiques.
II s’est étonné de l’absence, dans les rapports du Secrétaire général de l’ONU, des paramètres responsables des crises humanitaires et du déplacement coercitif, notamment le soutien au terrorisme, les mesures coercitives, unilatérales et illégales et les politiques d’ingérence irresponsables.
“La guerre imposée à la Syrie, caractérisée tout au long de son histoire par les valeurs de la tolérance et de la cohabitation et qui était pendant les quelques années passées le 3e pays dans le monde qui accueille les réfugiés, a contribué à la provocation des crises économiques, humanitaires et de conditions de vie, qui ont poussé les Syriens dans plusieurs zones à se déplacer vers des zones plus stables et plus sûres via la protection de l’armée arabe syrienne et qui ont poussé d’autres à fuir le terrorisme soutenu par des pays et des parties régionales et internationales bien connus”, a-t-il dit.
Ala a regretté l’ignorance par l’ONU du traitement avec le terrorisme qui est devenu une source de menace de la sécurité et de la stabilité dans plusieurs pays en tant que paramètre principal de la provocation des crises humanitaires.
Ala a dit que le gouvernement syrien aspire au soutien à ses efforts pour assurer les circonstances qui permettent le retour volontaire de ses citoyens qui avaient quitté le pays et qu’il insiste sur son engagement aux mesures exigées pour faciliter leur retour.
A. Chatta