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Damas / Le vice-président du Conseil des Ministres, ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Walid Mouallem, a affirmé que les Américains, les Français et les Britanniques avaient appelé à la convocation du Conseil de sécurité sur la Syrie pour soutenir les réseaux terroristes dans ce pays.
Dans une interview avec la chaîne Al-Mayadeen qui sera diffusée complète ultérieurement, Mouallem a indiqué que les Américains avaient voulu accuser la Russie et changer les vérités à l’égard de ce que fait le gouvernement syrien, mais leurs efforts avaient été mis en échec.
Mouallem a indiqué que les Américains ne pourront pas faire la séparation entre le réseau terroriste du “Front Nosra” et les groupes armés, lequel constitue la colonne vertébrale pour eux, précisant que l’Occident, qui finance et arme les terroristes, rejette la responsabilité sur la Russie pour induire en erreur l’Opinion publique.
Mouallem a affirmé que l’agression de la “Coalition américaine” contre une position de l’armée arabe syrienne au mont de Tharda à Deir Ezzor est préméditée avec la coordination du réseau terroriste de “Daech”, précisant qu’il existe un lien entre cette agression et le désengagement américain à ses obligations.
Mouallem a indiqué que l’armée syrienne est la partie seule qui s’était engagée à la cessation des hostilités, en vertu de l’accord russo-américain, tandis que les « factions » prétendant être modérées, avaient annoncé leur désengagement audit accord.
Mouallem a affirmé que ce sont les Etats-Unis qui conduisent le complot contre la Syrie, avec des pays occidentaux et régionaux qui fournissent l’arme aux terroristes qui entrent en Syrie via les frontières turques.
Le ministre Mouallem a indiqué que si les Etats-Unis auront une volonté réelle de trouver une solution à la crise, ils pourraient le faire et entraîner les pays alliés, tels que l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie, à cette solution.
Mouallem a accusé l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, d’atermoyer dans son appel au dialogue inter-syrien à Genève, sans fixer une date exacte sous différents prétextes, “mais la seule explication est que de Mistura n’avait pas reçu le feu vert américain pour la tenue du prochain round des pourparlers”, a-t-il précisé.
Répondant à une question sur la déclaration du Secrétaire général de l’ONU accusant le gouvernement syrien d’utiliser des armes prohibées sans preuve, Mouallem a indiqué que cette prétention n’est pas digne pour lui en sa qualité de Secrétaire général de l’ONU, précisant que ce dernier cherche la satisfaction américaine pour garantir son avenir politique en Corée.
R.B. / A. Chatta
