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New York / Le délégué permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar Jaafari, a affirmé que le rapport de l’ONU et de l’OIAC sur des attaques chimiques en Syrie ne contient pas des preuves concrètes sur l’usage du gaz de chlore dans les deux cas mentionnés dans le rapport, et que quand même, la Syrie poursuivra sa coopération avec le Mécanisme d’enquête commun (JIM) pour parvenir à des preuves irréfutables, et continuera ses propres enquêtes partant de son souci de parvenir à la réalité.
Dans une conférence de presse tenue à l’issue de la séance du CS tenue hier à huis-clos pour débatte le 3ème rapport de JIM, Jaafari a indiqué qu’après la prise de connaissance du 3ème rapport du Mécanisme d’enquête commun, on a constaté que les conclusions qui y sont mentionnées ne sont pas convaincantes.
«Nous avons constaté que les paragraphes du rapport n’ont donné aucune preuve concrète ou des rapports médicaux authentifiés sur l’usage du gaz de chlore», a indiqué Jaafari, qui a appelé à poursuivre l’examen de ces incidents et des preuves et à élargir l’enquête.
Questionné sur l’incident de Ghouta est, il y a trois ans, les menaces occidentales de recourir à la force contre la Syrie et sur le fait que si la Syrie voit que ce nouveau rapport constitue une nouvelle pression, Jaafari a indiqué que le dossier de Ghouta est était depuis le début ambiguë et controversé, ajoutant que plus tard, on a constaté qu’il n’était pas précis car il a été fondé sur des informations erronées et infondées.
Il a, enfin, affirmé que la Syrie, depuis le début des enquêtes communes, avait fourni toute forme de coopération possible et déposé 17 plaintes au CS sur l’usage du gaz toxique, mais à chaque fois, elle avait eu des réponses qui ne sont pas convaincantes à ce sujet.
L.A.
