Moscou – Genève /Le ministère russe de la Défense a affirmé que la Russie avait appelé de nombreux pays du monde à contribuer au processus humanitaire russo-syrien destiné à octroyer des aides humanitaires aux habitants de la ville d’Alep, faisant savoir que les ministères de la Défense de plusieurs pays avaient avancé des propositions pour prendre part à cette initiative.
Dans un communiqué qu’il a publié aujourd’hui, le ministère russe de la Défense a fait noter : «Dès le début du processus humanitaire à Alep, le ministère russe de la Défense s’est officiellement adressé aux ministères de la Défense aux Etats-Unis et dans la plupart des pays en Europe et en Asie pour se joindre aux efforts déployés par la partie russe».
«Nous espérons que les ministères de la Défense de ces pays soutiennent les efforts déployés par la Russie dans l’octroi de l’aide humanitaire aux habitants d’Alep », a conclu le ministère.
Borodavkin : Des experts russes et américains examinent actuellement la consolidation de l’arrêt des combats à Alep
Le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU à Genève, Alexey Borodavkin, a affirmé que des experts de la Russie et des Etats-Unis examinent actuellement la consolidation de l’arrêt des combats à Alep et l’imposition d’une accalmie humanitaire pour 48 heures.
Dans un entretien accordé aux journalistes, Borodavkin a souligné que la question de l’accalmie à Alep est un sujet de discussion entre des militaires russes et américains, avec la participation de représentants de l’ONU, ajoutant que le côté russe n’avait jamais mis en doute la nécessité d’imposer une cessation des combats sur tous les territoires syriens, dont Alep.
Il a regretté le fait que certains réseaux terroristes, dits «opposition modérée», se joignent au réseau terroristes du «Front Nosra» et violent l’accord sur la cessation des combats, appelant Washington à influer sur ces réseaux pour qu’ils arrêtent leurs violations.
Il a, enfin, souligné que Moscou n’avait pas obtenu jusqu’à présent des informations sur les positions des forces affiliées à cette «opposition», ce qui complique le processus de la lutte contre les terroristes, notamment le réseau «Front Nosra».
L.A. / A. Chatta