Damas / La Syrie a réclamé au Conseil de sécurité et au Secrétaire général de l’ONU de condamner le massacre abominable perpétré par les réseaux terroristes dans le village de Zara dans la banlieue de Hama et d’adopter des mesures dissuasives, immédiates et punitives à l’encontre des pays et des régimes soutenant et finançant le terrorisme.
Dans deux messages adressés au Secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité, le ministère a indiqué que des terroristes du Front Nosra, d’Ahrar al-Cham et des factions qui leur sont affiliés s’étaient infiltrés jeudi, le 12 mai 2016, dans le village de Zara dans le gouvernorat de Hama, où ils avaient massacré de nombreux habitants du village et mutilé les dépouilles des victimes.
Le ministère a fait savoir que plusieurs réseaux terroristes, considérés par certains pays occidentaux et autres comme “réseaux armés modérés”, tels que le Front Nosra, le Mouvement islamique d’Ahrar al-Cham, Faylaq al-Rahman, les brigades d’Ahel al-Sunna et Ajnad al-Cham, avaient revendiqué ce massacre sanglant sur les réseaux sociaux.
Le ministère a indiqué que ce massacre terroriste est compatible avec les attaques et les attentats terroristes organisés visant de nombreuses villes syriennes sur ordre direct des régimes de l’extrémisme et du fanatisme à Riyad, Ankara et Doha en vue de torpiller les efforts ayant pour objectif de mettre fin à l’effusion de sang du peuple syrien et de faire échec aux pourparlers de Genève, du régime de calme et de l’accord sur la cessation des hostilités en Syrie.
Le ministère a fait noter que ce massacre abominable avait été commis alors que les représentants des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne et de l’Ukraine au Conseil de sécurité refusent l’inscription des deux réseaux de l’ “Armée de l’Islam” et d’ “Ahrar al-Cham” sur les listes du Conseil de sécurité des groupes et des entités terroristes, soulignant que ces pays encouragent aux actes criminels perpétrés par les réseaux précités et ferment les yeux de leurs crimes.
Et le ministère de poursuivre : “Le massacre de Zara est dû au mutisme du Conseil de sécurité quant à la condamnation des actes odieux commis par les réseaux terroristes dans les différentes zones en République arabe syrienne et il est le résultat du rejet par le CS d’adopter des mesures dissuasives, immédiates et punitives à l’encontre des pays et des régimes soutenant et finançant le terrorisme, notamment les régimes de Riyad, Ankara et Doha qui utilisent le terrorisme et les différents groupes terroristes en vue de parvenir à leurs objectifs abominables”.
Le ministère a indiqué que la République arabe syrienne assure que ce massacre terroriste et les autres attaques terroristes n’obligeront point la Syrie à ne pas poursuivre leur devoir représenté par la lutte contre le terrorisme et par le travail pour la réalisation d’un règlement politique de la crise en Syrie via un dialogue inter-syrien et sous une direction syrienne.
A. Chatta