Damas / La Syrie a condamné les déclarations faites hier par la Première ministre norvégienne sur l’intention de son pays d’envoyer 60 soldats des forces spéciales pour entraîner ce qu’elle avait nommé «combattants syriens», sous prétexte de la lutte contre le réseau terroriste «Daech».
Une source responsable du ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a affirmé à Sana que toute décision prise par le gouvernement norvégien dans ce sens contrevient à la légalité internationale et aux résolutions du Conseil de sécurité internationale sur la lutte contre le terrorisme, précisant que ces résolutions stipulent la coopération avec les gouvernements des pays concernés par la guerre contre les réseaux terroristes.
«De telles décisions constituent une intervention flagrante et inacceptable dans les affaires des pays et une violation flagrante de leur souveraineté, leur sécurité et leur stabilité», assure le communiqué, qui ajoute qu’on ne peut pas justifier cette décision par la lutte antiterroriste tant qu’il n’a pas été prise en collaboration avec le gouvernement syrien.
Et la source d’ajouter : «Celui qui a la véritable volonté de contribuer aux efforts internationaux déployés dans la lutte contre «Daech», le «Front Nosra» et les autres réseaux terroristes ne doit pas suivre la dualité des critères ni faire la distinction entre un bon et un mauvais terrorisme.
«Toute personne qui porte l’arme contre le peuple et le gouvernement légitime en Syrie est un terroriste», fait valoir la source.
Elle a conclu en appelant la communauté internationale et l’opinion publique norvégienne à affronter de telles décisions irresponsables qui aboutiront à l’extension du terrorisme dans la région et le monde, même dans les pays européens, dont les gouvernements adoptent des politiques déséquilibrées envers la crise en Syrie et la guerre contre le terrorisme.
L.A.