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New York / Le chargé d’affaires par intérim de la mission permanente de la République arabe syrienne auprès de l’ONU à New York, Monzer Monzer, a affirmé que la seule voie sérieuse pour lutter contre le terrorisme réside dans la création d’une Coalition internationale active dans le cadre de la légalité internationale et avec la participation des pays concernés, notamment la Syrie qui représente la partie principale qui fait face au terrorisme dans la région.
Dans une allocution qu’il a prononcée lors d’une séance de débat ouvert, tenue par le Conseil de sécurité sous le thème “les risques qui menacent la paix et la sécurité internationales du fait des actes terroristes”, Monzer a indiqué que tout effort dans la lutte contre le terrorisme ne réussira pas s’il se contredit avec les dispositions de la charte de l’ONU et les principes du droit international et s’il est déployé sans la coordination et la coopération complètes avec les gouvernements des pays concernés.
Il a, à cet effet, souligné le soutient de la Syrie aux idées avancées par le président russe, Vladimir Poutine, sur la lutte contre le terrorisme.
Monzer a mis en garde contre la poursuite de l’utilisation par certains pays du terrorisme comme un outil pour leurs politiques extérieures, et contre l’ignorance des pratiques des gouvernements soutenant le terrorisme, estimant que tout cela entrave les efforts internationaux dans la lutte contre le terrorisme.
Il a assuré que la tentative de certain pays membres de l’ONU de justifier leur intervention militaire en Syrie sous prétexte de la lutte contre le réseau terroriste “Daech” et sans aucune coordination avec le gouvernement syrien, représente une déformation des dispositions de la charte de l’ONU et une manipulation du droit international.
Monzer a incité les Nations Unies à demander des comptes aux gouvernements des pays soutenant le terrorisme et à les obliger à mettre fin à leur transgression du droit international et de la charte de l’ONU.
Monzer a, de même, appelé les Nations Unies à faire face aux idéologies takfiristes et extrémistes qui n’ont rien à voir avec les religions et les civilisations humaines, et à affronter l’incitation au terrorisme.
Monzer a souligné la nécessité de relancer et de coordonner les efforts ayant pour objectif de lutter contre le phénomène des combattants terroristes étrangers, dont le nombre dépasse des dizaines de milliers, selon les rapports de l’ONU.
Il a insisté sur l’importance d’assécher les sources de financement des terroristes, notamment le soutien en fond apporté par certains gouvernements aux réseaux terroristes, et de lutter contre le trafic illégal du pétrole et des antiquités syriens.
Monzer a réclamé à l’ONU d’œuvrer pour interdire aux terroristes d’utiliser les technologies de télécoms, l’Internet, les réseaux sociaux et les canaux de TV et de radiodiffusion pour inciter et enrôler les jeunes hommes à la solde des réseaux terroristes.
Il a en outre fait allusion à la souffrance de la population au Golan syrien occupé et dans les autres territoires arabes occupés du fait du terrorisme d’Etat perpétré par les autorités de l’occupant à leur encontre.
R.F. / A. Chatta
