Damas/Le président Bachar al-Assad a reçu aujourd’hui une délégation française regroupant un certain nombre de parlementaires, d’intellectuels, de chercheurs et de journalistes.
Le président al-Assad a indiqué que cette visite coïncide avec la libération de la ville archéologique de Palmyre, ce qui constitue une réalisation importante et un nouveau indice sur l’efficacité de la stratégie adoptée par l’armée arabe syrienne et ses alliés dans la guerre antiterroriste.
Le président al-Assad a précisé que les visites de délégations parlementaires en Syrie aident à rectifier les politiques erronées adoptées par certains gouvernements, dont la France, à l’égard de ce qui se déroule en Syrie.
Les membres de la délégation française ont exprimé leur solidarité avec le peuple syrien, affirmant qu’ils poursuivront le travail pour alléger la souffrance des Syriens et lever l’embargo imposé à la Syrie.
Ils ont émis l’espoir de voir la stabilité et la paix s’instaurent en Syrie dans les plus brefs délais, affirmant l’importance de la sauvegarde de la diversité intellectuelle et civilisationnelle en Syrie.
La situation en Syrie et les derniers développements politiques et sur le terrain ont été au centre des entretiens de la délégation hôte avec le président al-Assad.
Dans une déclaration à l’Agence Sana, le chef de la délégation française, membre de la Commission parlementaire pour les Affaires extérieures à l’Assemblée nationale, le député Thierry Mariani, a indiqué que c’est sa deuxième rencontre avec le président al-Assad, précisant que le climat a totalement changé en raison de l’intervention russe et des victoires remportées par l’armée arabe syrienne. « La défaite des deux réseaux terroristes de Daech et du Front Nosra est une question de temps », a-t-il affirmé.
Le député français a ajouté avoir abordé avec le président al-Assad la phase de la reconstruction et des réconciliations, précisant avoir saisi une inquiétude chez le président al-Assad vis-à-vis de la Syrie, de l’étape d’après-guerre et du sort du peuple syrien.
« Je suis fier d’un tel président, comme le président al-Assad. J’avais prévu entendre des expressions de vengeance, mais ce que j’ai écouté sont des expressions sur les réconciliations, sur la reconstruction et sur son souci de reconstruire ce qui a été détruit en Syrie… Il a considéré la nouvelle de la réinstauration de la sécurité et de la stabilité dans la ville de Palmyre comme une bonne nouvelle pour la Syrie et plus importante pour le monde entier, vu que la civilisation de Palmyre est celle de tout le monde et la libération de la ville n’est qu’une étape pour poursuivre les victoires de l’armée arabe syrienne », a fait savoir le chef de la délégation française.
R.B. / A. Chatta