Munich / Le Premier ministre russe, Dimitri Medvedev, a estimé qu’il est inacceptable de mettre en place des conditions préalables pour entamer le dialogue entre le gouvernement syrien et l’opposition ou de menacer d’une intervention terrestre en Syrie.
Dans une allocution prononcée lors de la Conférence sur la sécurité à Munich, Medvedev a assuré qu’il n’y a pas de substitut au règlement politique de la crise en Syrie, appelant à préserver l’unité de la Syrie et à ne pas permettre l’effritement de ce pays.
«Le monde ne supportera pas un nouvel Afghanistan ou une nouvelle Libye. Les résultats seront difficiles pour le Moyen-Orient», a-t-il précisé.
Il a fait noter que les membres du Groupe de soutien international à la Syrie s’étaient accordés sur l’exécution des articles de la résolution internationale /2254/, dont l’acheminement des aides humanitaires aux civils et la définition des conditions du cessez-le-feu qui n’inclut pas les réseaux terroristes, ajoutant que la Russie et les Etats-Unis superviseront l’exécution de ces articles.
Il a aussi affirmé que la Russie poursuivra son action diligente pour exécuter les initiatives pacifiques communes sur le règlement de la crise en Syrie.
Il a ajouté que son pays défend ses intérêts nationaux en Syrie et n’a aucun objectif clandestin ou des missions particulières, soulignant que de nombreux terroristes étaient venus en Syrie de la Russie et de ses pays voisins et tentaient d’y revenir pour perpétrer des actes terroristes.
Il a enfin assuré qu’il n’y a aucune preuve sur le fait que l’aviation de combat russe avait bombardé des positions civiles en Syrie et fait des victimes parmi les civils.
L.A. / A. Chatta