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Genève / Le chef de la délégation de la République Arabe Syrienne au dialogue inter-syrien à Genève, Dr Bachar Jaafari, a affirmé que le processus du dialogue politique pour le règlement de la crise est une chose et la lutte contre le terrorisme est une autre chose.
Dans une interview accordée à la chaîne /BBC/ et diffusée aujourd’hui, Jaafari a indiqué qu’il a dit à l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, et aux Américains que le dialogue politique est une chose et la lutte anti-terroriste est une autre chose et que l’armée arabe syrienne continue, en coopération avec ses amis alliés, à lutter contre le terrorisme car cette lutte est un droit stipulé dans les résolutions de l’ONU et le Droit international.
«Nous ne cherchons pas à voiler une chose par une autre. La guerre contre le terrorisme se poursuit avec ou sans Genève» a indiqué Jaafari qui a assuré que le gouvernement syrien n’avait pas utilisé le dialogue de Genève pour couvrir la progression militaire.
«L’armée arabe syrienne lutte contre le terrorisme depuis cinq ans et continuera à le faire quel que soit le volet de Genève», a-t-il ajouté.
Questionné sur la date qu’avait fixée de Mistura pour la reprise du dialogue, Jaafari a indiqué que cette question est prématurée et que la décision du retour à Genève le 25 février en cours est politique et dépend de l’évaluation politique des capitales et non pas des personnalités.
Il a imputé à «l’opposition de Riyad» et à l’émissaire spécial de l’ONU la responsabilité de ce qui s’était passé à Genève, précisant que l’émissaire onusien a offrir l’opportunité, par sa diplomatie excessive, à la délégation de Riyad de manipuler sa bonne intention.
Il a, enfin, appelé à ne pas répéter les erreurs de la réunion de Genève 2.
L.A. / A. Chatta
