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Genève / L’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a affirmé que les pourparlers de Genève avaient commencé, soulignant l’importance de l’inexistence des conditions préalables du dialogue inter-syrien.
Dans un point de presse à Genève, de Mistura a fait noter qu’il rencontrera demain matin la délégation de la République arabe syrienne et demain midi la délégation de l’opposition de Riyad.
De Mistura a fait savoir que le peuple syrien veut voir des résultats sur le terrain et des faits concrets des pourparlers de Genève, exprimant sa conviction que le dialogue sera meilleur que celui qui l’a précédé.
De Mistura a estimé que les deux Déclarations de Vienne avaient porté sur le fait que le début du dialogue inter-syrien à Genève doit être accompagné des pourparlers sur le cessez-le-feu, précisant que cette question doit être examinée avec tous les pays concernés par le règlement de la crise en Syrie.
De Mistura a ajouté que la Russie et les Etats-Unis, parrains officiels du Groupe de soutien international à la Syrie, déploient tout effort pour assurer le succès du dialogue inter-syrien.
L’envoyé onusien pour la Syrie a indiqué qu’il n’est pas possible de fixer le délai du round du dialogue inter-syrien, étant donné que ça dépend de la volonté des parties participantes et de leur intention de poursuivre profondément le dialogue.
« Je suis un médiateur dans le dialogue et je discute avec mes interlocuteurs de ce qu’ils disent et de ce qu’ils réaliseront en faveur du peuple syrien, ainsi je ne discute pas de qui est-ce qui représente le gouvernement ou l’opposition », a fait savoir de Mistura.
En ce qui concerne les sanctions injustes imposées au peuple syrien, de Mistura a indiqué que le Groupe de soutien international à la Syrie s’engagera, avec le début du dialogue effectif, à aider le peuple syrien.
De Mistura a précisé que des questions humanitaires seront discutées avec les parties participantes et les pays d’influence, tout en déniant avoir reçu de l’opposition une liste de détenus.
R.B. / A. Chatta
