Damas/Le ministre de l’Information, Omran Zou’bi, a affirmé que le régime d’Erdogan et un «état transitoire » dans la vie des deux peuples syrien et turc et que les sentiments de la fraternité et de l’amitié triompheront.
Recevant aujourd’hui une délégation turque du Parti de la Patrie, le ministre Zou’bi a accusé Erdogan d’entraîner son pays vers des problèmes dangereux et de mettre l’option idéologique à la tête de toutes les options aux dépens des options nationales, ce qui a porté préjudice aux relations syro-turques.
Zou’bi s’est déclaré prêt à coopérer dans le domaine médiatique, ce qui sert les intérêts des deux peuples en Syrie et en Turquie et fait parvenir l’image réelle de ce qui se déroule en Syrie.
Pour sa part, le chef de la délégation turque, Ismail Hakki Pekin, a indiqué que la Turquie n’est pas Erdogan qui paie actuellement le prix de son rôle qu’il accepte de jouer pour disloquer l’unité des pays de la région au service du projet sioniste.
« On doit lutter contre la politique d’Erdogan qui méconnaît les intérêts de la Turquie… La Syrie est le portail principal pour la Turquie vers la région arabe », a précisé M. Pekin qui a affirmé que ce qui cause du dommage à la Syrie endommage également la Turquie.
Miqdad à la délégation turque : Les relations fraternelles entre les deux peuples syrien et turc sont historiques et indissociables
Le vice-ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Fayçal Miqdad, a affirmé que les relations fraternelles existant entre les deux peuples syrien et turc sont historiques et indissociables.
Recevant la délégation turque du Parti de la Patrie, Miqdad a indiqué que le régime d’Erdogan ne cesse de perpétrer les crimes contre les deux peuples turc et syrien à travers son appui aux réseaux terroristes en Syrie et la restriction des libertés en Turquie. Il a accusé Erdogan d’être une partie prenante des réseaux terroristes auxquels il a fourni l’argent, l’hébergement et l’arme.
Miqdad a affirmé l’engagement de la Syrie à une solution politique de la crise qui se base sur le dialogue inter-syrien sous une direction syrienne et sans aucune ingérence extérieure, précisant que les groupes terroristes ne seront pas une partie de ce dialogue.
Pour sa part, le chef de la délégation turque Ismail Hakki Pekin, a affirmé que la plupart du peuple turc ne soutiennent pas les politiques d’Erdogan et son gouvernement, surtout que le peuple turc désire de meilleures relations cordiales avec ses amis syriens.
Il a ajouté que le peuple turc est inquiet de la croissance de la présence terroriste dans la région et de l’appui d’Erdogan à ce terrorisme, vu que la Turquie sera l’objectif suivant des terroristes.
R.B. / A. Chatta