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Genève/ Le président de l’Assemblée du Peuple, Mohammad Jihad Laham, a affirmé que celui qui refuse la coordination avec la coalition russo-syrienne cherche un prétexte pour refuser la coopération dans la lutte contre le terrorisme international et apporte ainsi son aide aux deux réseaux terroristes de Daech et du Front Nosra.
Dans une allocution qu’il a prononcée devant l’Assemblée de l’Union Interparlementaire (UIP) qui avait entamé hier ses travaux à Genève, Laham a indiqué que si les pays et les parlements du monde étaient sérieux dans la lutte contre le terrorisme, ils devraient rejoindre la Russie et coordonner avec les deux gouvernements syrien et irakien, comme seule issue à l’éradication du terrorisme.
Laham a ajouté que les opérations militaires aériennes, en dépit de leur importance, ont besoin de forces terrestres pour ratisser le terrain. « Ces forces sont représentées par l’armée arabe syrienne, l’armée irakienne et certaines forces de défense populaire, et non pas à travers l’entraînement de soldats modérés dans les pays voisins », a-t-il ajouté.
Laham a mis en garde contre une grande explosion dans la région qui compromet l’avenir du monde tout entier et qui se reflète négativement sur les pays voisins et l’Europe en particulier, à travers les fléaux des migrants et le retour des combattants étrangers à leurs pays.
Laham a, en outre, précisé que la Coalition internationale contre le terrorisme conduite par Washington n’a pas pu empêcher les deux réseaux de Daech et du Front Nosra à s’étendre et à attirer plus de combattants étrangers, dans l’objectif de porter un coup et d’affaiblir l’Etat syrien et non pas de combattre le terrorisme.
Laham a mis l’accent sur le rôle de la Fédérale de Russie dans la lutte contre le terrorisme qui a pu pendant quelques jours affliger de lourdes pertes aux terroristes, tout en exprimant son appréciation des efforts de l’Iran et des pays du BRICS dans la lutte antiterroriste.
En ce qui concerne la question des migrants, Laham a indiqué que la résolution de ce problème réside dans la mise d’un terme à la guerre et à la violence en Syrie, en Irak, en Libye et dans d’autres pays faisant la cible du terrorisme et dans la levée des sanctions imposées à l’Etat syrien.
Laham a enfin appelé les parlements et les gouvernements du monde à réaliser le danger du prolongement terroriste takfiriste qui démolit l’homme et la civilisation humaine, affirmant que la guerre antiterroriste est une priorité pour la Syrie, la Russie et l’Irak et qu’elle doit être une priorité internationale, acte et parole, dans le cadre d’une stratégie mondiale antiterroriste.
R.B./ A. Chatta
