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Damas/Le ministre de l’Information, Omran Zou’bi, a affirmé que l’Etat syrien est ouvert à tout pas contribuant à l’affrontement du terrorisme et au lancement du volet politique en vue de parvenir à une série de solutions politiques de la crise en Syrie.
Dans une interview avec la chaîne libanaise Al-Manar, M. Zou’bi a indiqué que l’Etat et le citoyen syriens sont actuellement les plus flexibles pour entendre et discuter toutes les idées, mais en même temps les plus fermes et durs dans la question de la lutte contre le terrorisme et l’affrontement des tentatives de porter atteinte à l’Etat, au peuple et à l’unité nationale du pays. «La Déclaration de Genève et tous les efforts et les initiatives à mener à l’avenir n’auront pas de sens s’ils portent atteinte à la souveraineté nationale », a-t-il indiqué.
A propos des dernières déclarations russes concernant la crise en Syrie, Zou’bi a précisé que le gouvernement russe appuie la Déclaration de Genève 1, les efforts de l’envoyé international pour la Syrie et en même temps le volet politique, ajoutant que Moscou 1 et 2 étaient tenues pour nouer un dialogue et créer des idées communes.
Zou’bi a, en outre, précisé que les déclarations du ministre saoudien des Affaires étrangères disant apprendre qu’il n’y aurait pas de solution politique avec la présence du président al-Assad, sont des paroles en l’air grâce à la fermeté de la Syrie et au dévoilement des rôles de sabotage et terroristes de certains régimes politiques. «Il n’existe actuellement ni une diplomatie saoudienne ni une politique extérieure saoudienne indépendante qui expriment la position arabe ou islamique de l’Arabie Saoudite mais l’écho de politiques occidentales », a-t-il ajouté.
Zou’bi a indiqué que les dernières rencontres entre la Russie et l’Arabie Saoudite font partie des efforts russes pour sortir de l’état de guerre en Syrie en vue de lancer le volet politique et d’ouvrir les portes devant la discussion et l’échange des points de vue.
Le ministre syrien a ajouté qu’il n’y pas une structure ou une entité nommée «opposition syrienne », mais des entités qui portent ce nom et qui n’ont pas de points de vue concordants. « Comment pourrait-on mener une action politique avec de tels groupes sur cette mentalité», s’est interrogé M. Zou’bi, affirmant qu’il n’y a pas une opposition modérée ou extrémiste, mais une opposition constructive qui vient pour mener le dialogue en vue de parvenir à des compromis qui sauvegardent la patrie et préservent la souveraineté de l’Etat.
Zou’bi a précisé que le volet politique sera lancé au moment où la Turquie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Jordanie et d’autres Etats tombent d’accord sur le contrôle de leurs frontières et empêchent l’entrée des terroristes et des armes en Syrie, « à ce moment-là on pourrait dire que le premier pas de l’opération de la lutte antiterroriste a commencé », a-t-indiqué.
Concernant les aides militaires russes à la Syrie, Zou’bi a qualifié d’ “anciennes” les relations syro-russes, y compris dans le domaine militaire, affirmant qu’il n’y a ni de forces russes ni une action militaire russe sur le territoire syrien.
A propos de la question des migrants syriens qui quittent pour l’Europe ou d’autres pays, Zou’bi a indiqué que la migration n’est pas une question absurde mais un complot visant à faire vider les sociétés de ses potentialités et de ses cadres pour y envoyer les terroristes assassins et frapper ces pays via des coalitions militaires internationales dans une action harmonieuse avec celle des réseaux terroristes qui détruisent les antiquités, les usines et les infrastructures.
Zou’bi a précisé que la guerre contre la Syrie est dans ses dernières phases non pas dans le vrai sens du temps mais dans le sens politique, vu que les aspects de ce qui se déroule en Syrie sont devenus clairs, surtout que les tentatives d’induire en erreur l’opinion publique ont pris fin.
R.B.
