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Damas/ Le ministre de la Culture, Issam Khalil, a examiné avec M. Hamad Ben Seif Hamami, directeur régional de l’Unesco, les dangers qui menacent le patrimoine archéologique syrien en raison des agressions des réseaux terroristes, et le rôle des organisations internationales dans la protection de ces antiquités.
Dans une déclaration faite à l’issue de la rencontre, le ministre Khalil a indiqué que son ministère dénonce vivement les actes perpétrés par les réseaux terroristes contre les antiquités et le patrimoine humain syrien à Palmyre et ailleurs, tout en exprimant son souci de maintenir la coopération avec l’Unesco dans l’élaboration de programmes en vue d’entraîner des compétences et cadres capables de restaurer les antiquités en Syrie.
Khalil a indiqué que son ministère réclame davantage d’efforts de la part de l’Unesco pour la protection des antiquités de l’humanité en Syrie à travers l’exercice de pressions sur les organisations internationales pour assumer leurs responsabilités morales et juridiques dans la protection des antiquités, et ce, en respectant la résolution du Conseil de Sécurité qui criminalise et empêche la commercialisation et la vente des antiquités.
Prenant la parole, M. Hamami a indiqué que l’Unesco déploie tout effort possible pour protéger le patrimoine humain syrien qui porte une valeur mondiale.
Il a affirmé que l’Unesco condamne vivement les actes de destruction et de sabotage contre les sites archéologiques civilisationnels.
Le directeur du Bureau régional de l’Unesco a précisé que l’organisation onusienne suit sérieusement une résolutions adoptée par l’Unesco concernant la protection des antiquités syriennes, précisant que toute personne soupçonnée d’avoir fait des opérations de sabotage contre les antiquités sera considérée comme un criminel de guerre.
R.B.
