Début de travaux de la conférence médiatique internationale sur la lutte anti-terroriste

Damas / Sous le haut patronage du président Bachar al-Assad, les travaux de la conférence médiatique internationale sur la lutte anti-terroriste ont commencé aujourd’hui dans la maison d’al-Assad de la culture et des arts à Damas.

A l’ouverture de la conférence, le ministre de l’information, Omrane al-Zou’bi, a transmis aux participants à la conférence les salutations du président al-Assad.

Al-Zou’bi a indiqué que le terrorisme avait pris pour cible la civilisation syrienne en détruisant les églises, les mosquées et les sites archéologiques, en volant les récoltes agricoles et en sabotant et volant les gisements pétroliers et gaziers pour les vendre sur les marchés turcs par le biais des sociétés turques appartenant au Parti de la Justice et du Développement et de la famille d’Erdogan.

Il a fait allusion aux crimes commis contre les Oulémas, les Imams et les intellectuels, à l’enlèvement des milliers d’innocents et à des dizaines de massacres perpétrés dans la banlieue de Deir Ezzor, à Hama, à Homs, dans la banlieue nord de la ville de Lattaquié, à Daraa, à Jisr Chourghour, dans la ville d’Alep, à Echetabraq, à Mab’ouja, à Khan al-Assal et dans d’autres zones en Syrie.

“Le monde a besoin d’un effort commun et sincère pour faire face au terrorisme”, a-t-il dit, soulignant à cet effet l’appel du président Vladimir Poutine à une lutte commune contre le terrorisme.

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Il a fait noter que la direction syrienne caractérisée par la sagesse et la bravoure avait considéré l’initiative du président Poutine comme nécessité politique et un besoin important pour mettre fin au terrorisme transfrontalier.

D’autre part, al-Zou’bi a fait savoir que la Syrie avait favorablement accueilli la signature de l’accord sur le nucléaire iranien et l’avait considéré comme preuve flagrante de la crédibilité des orientations iraniennes fondées sur la base du développement et de l’approfondissement du rôle iranien dans l’enracinement de la stabilité, de la sécurité et de la paix dans le monde et la région.

“La bataille n’a jamais un aspect syrien, vu que les terroristes appartiennent aux différentes nationalités de monde et disposent de plus modernes armes et de potentiels financiers, logistiques et de renseignements”, a-t-il précisé.

Et al-Zou’bi de poursuivre : “La lutte contre le terrorisme est une affaire internationale, non pas régionale ni locale”.

Al-Zou’bi a indiqué que les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité à l’égard du réseau terroriste “Daech” et du terrorisme en général, n’avaient pas été appliquées en raison du soutien qu’apportent certains pays au terrorisme dans la région, tels que la Turquie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Jordanie et Israël.

Il a par ailleurs remercié la Russie, l’Iran et tous les pays amis qui se tiennent toujours aux côtés de la Syrie.

De son côté, le secrétaire général de l’Union des Radiotélévisions islamiques, Ali Karimian, a assuré que la guerre menée contre la Syrie depuis plus de quatre ans avait échoué dans la réalisation de ses objectifs, grâce à la fermeté du peuple syrien, aux sacrifices de son armée et à la direction sage et courageuse du président Bachar al-Assad.

Il a fait allusion au soutien réel qu’apportent les amis à la Syrie, en particulier l’Iran et la résistance libanaise, disant : “Le vainqueur dans cette bataille est le peuple, l’armée et la direction en Syrie”.

Il a estimé que l’organisation de la conférence médiatique pour faire face à l’idéologie takfiriste en Syrie est une nécessité vitale.

A noter que la conférence avait commencé ses travaux en projetant un film sur la civilisation authentique de la Syrie et sur les accomplissements qu’elle avait réalisés avant l’an 2010 dans les différents domaines, tels que le développement global.

Le film aborde l’histoire de lutte du peuple syrien contre les conquérants qui avaient réédité leurs attaques via une agression takfiriste qui a commencé par l’information de tromperie, la falsification et le mensonge pour parvenir ensuite à des chambres d’opérations aux frontières, auxquelles prennent part des régimes du Golfe, aux côtés de l’ennemi israélien et par le biais d’un soutien américano-occidental.

Le film évoque les grandes répercussions de la guerre terroriste sur le peuple syrien et les sanctions injustes qui lui sont imposées.

Mouallem : Le besoin de la création d’une alliance régionale contre le terrorisme est colossal

Par ailleurs, le vice-président du Conseil des ministres, ministre des AE et des Expatriés, Walid Mouallem, a assuré que les pays voisins n’ont pas exécuté les résolutions du Conseil de sécurité relatives à la lutte anti-terroriste, disant : “Tout effort visant à lutter contre ce phénomène restera inefficace en cas de la non exécution par les pays précités de ces résolutions internationales”.

Lors de la 1ère séance de la conférence, Mouallem a qualifié d’”historique” l’accord sur le nucléaire iranien car il a réalisé les intérêts vitaux du peuple iranien, dont en 1er lieu, la reconnaissance du droit de l’Iran à un usage pacifique de l’énergie atomique.

“Certaines parties occidentales, dont les Etats-Unis, pensent que cet accord sera de nature à changer les positions iraniennes envers la crise en Syrie, mais nous trouvons que l’Iran ne changera point ses positions envers la Syrie, notamment suite aux dernières déclarations du Guide Suprême de la Révolution Iranienne, Ali Khamenei, et des hauts responsables iraniens qui confirment la poursuite de leur soutien à l’axe de la résistance”, a signalé Mouallem.

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Dans le même contexte, Mouallem a indiqué que l’Iran avait apporté toute sorte de soutien au peuple syrien avant, au cours et après la conclusion de l’accord sur le nucléaire.

En ce qui concerne la coalition régionale pour la lutte anti-terroriste, Mouallem a remercié le président russe, Vladimir Poutine, qui était parmi les premiers leaders du monde qui avaient œuvré pour créer une véritable coalition régionale et internationale pour lutter contre le terrorisme, soulignant le grand besoin d’une alliance régionale contre ce phénomène, notamment à l’ombre de l’échec de la coalition conduite par les Etats-Unis pour lutter contre le réseau terroriste “Daech”.

“Ce sont l’armée arabe syrienne, la défense nationale et la résistance libanaise, qui affrontent le terrorisme représenté par “Daech”, “le Front Nosra”, “Ahrar al-Cham” et autres entités affiliées à al-Qaïda”, a ajouté Mouallem.

Concernant la solution politique de la crise en Syrie, Mouallem a mis l’accent sur l’engagement de la Syrie au dialogue qui avait commencé à Moscou, faisant noter que la parole sur Genève 3 est prématurée si les Syriens n’arriveront pas à traiter leurs questions.

Mouallem a conclu en appelant tous les Syriens qui avaient porté l’arme face à l’Etat à revenir aux rangs de l’armée arabe syrienne pour combattre ensemble le terrorisme.

De son côté, le ministre de la culture et de l’orientation islamique en Iran, Ali Ahmad Jannati, a affirmé que l’Iran s’étaient tenu et se tient toujours aux côtés du peuple syrien.

Lors de la séance, Jannati a souligné la nécessité que le front de la résistance se tienne ferme face au sionisme et au racisme.

Il a en outre exprimé sa confiance en la victoire prochaine sur le sionisme et les terroristes, grâce à la direction courageuse de la Syrie, à la fermeté de son peuple et de son armée et au soutien que lui apporte la résistance.

Pour sa part, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem, a signalé que la Syrie fait face à une agression internationale et régionale qui utilise le courant takfiriste pour changer son orientation politique, de l’axe de la résistance à celui américano-israélien, assurant que la Syrie, de par sa direction et son armée, a mis en échec le plan de changement de son orientation.

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“Personne ne peut porter atteinte à la volonté du peuple syrien”, a poursuivi Kassem qui a souligné l’impossibilité de la chute de la Syrie.

De même, Kassem a indiqué que l’axe de la résistance avait participé aux côtés de la Syrie, à la lutte contre la conspiration, alors que les soutiens des takfiristes s’étaient cachés derrière leurs actes.

“Le règlement de la crise en Syrie doit être politique et inter-syrien”, a ajouté Kassem.

Kassem a assuré que la Syrie ne se soumettra guère au projet du “nouveau Moyen-Orient” et sera le pilier du projet de l’Orient résistant qui réalise la dignité dans la région avec l’axe de la résistance.

Kassem a fait savoir que le Hezbollah continue à soutenir la Syrie, affirmant que les takfiristes font partie du projet israélien hostile.

Il a souligné que la Syrie protège son indépendance, soutient la causé palestinienne et fait face avec l’Iran au projet de l’entité sioniste.

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