Damas / Le ministère des AE et des Expatriés a appelé le président du Conseil des Ministres et le Secrétaire général de l’ONU à condamner le massacre abominable perpétré hier par les réseaux terroristes armés contre les habitants dans la ville d’Alep.
Dans deux messages identiques adressés au Secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité, le ministère a fait savoir que les terroristes avaient tiré plus de 100 roquettes sur les quartiers de Seryane, Seryane Jadida, Azizya, Rachidine, Salaheddine et Isma’ilya, ainsi que sur la rue d’al-Nil, la périphérie de l’hôpital de Chihane et sur les logements d’al-Sabil, ce qui avait fait 36 martyrs parmi les civils, dont 12 enfants, et plus de 120 blessés, en majorité des enfants et des femmes.
“Ce nouveau massacre s’inscrit dans le cadre des actes terroristes systématiques visant la Syrie depuis plus de quatre ans pour se venger de la population de la ville d’Alep en raison de leur fermeté face au terrorisme”, a souligné le ministère.
Et le ministère d’ajouter : “Les terroristes de la soi-disant opposition armée modérée ne sont pas seuls qui doivent assumer la responsabilité de ce massacre, mais aussi les régimes commanditaires du terrorisme en Arabie Saoudite, au Qatar, en Jordanie, en Turquie et en Israël”.
Le ministère a assuré que la politisation de la crise en Syrie et la politique de double critère sont inacceptables après la mise à nu de la barbarie des réseaux terroristes et des crimes qu’ils perpètrent contre la Syrie.
Le ministère a indiqué que la communauté internationale est invitée actuellement à collaborer avec le gouvernement de la République Arabe Syrienne qui lutte depuis des années et à la place du monde entier contre le terrorisme.
Et le ministère de conclure : “Le gouvernement de la République Arabe Syrienne qui insiste sur sa détermination à poursuivre la lutte anti-terroriste en Syrie et la défense de son peuple, appelle le Conseil de sécurité et le Secrétaire général de l’ONU à dénoncer le dernier massacre et à adopter des mesures dissuasives à l’encontre des réseaux terroristes et des pays qui les soutiennent”.
A. Chatta