Sabbagh : Le concept collectif de sécurité doit être basé sur le pluralisme et la coopération

Minsk-SANA/ Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Bassam Sabbagh, a affirmé que la participation de la Syrie à la 2e Conférence internationale sur la sécurité eurasienne reflète son souci de discuter des questions liées à la sécurité régionale et mondiale, ainsi que sa véritable conviction dans la nécessité de mener un dialogue global et des discussions ouvertes et approfondies sur les moyens de faire face aux crises résultant de l’environnement international actuel, plein de conflits.

Lors du discours qu’il a lu aujourd’hui devant la 2e Conférence internationale sur la sécurité eurasienne tenue dans la capitale biélorusse Minsk, Sabbagh a estimé que l’Eurasie n’est pas seulement un terme géographique ou politique qui relie l’Europe à l’Asie, mais elle représente une base nouvelle qui contribue à la création d’un nouvel ordre mondial que la plupart des pays en développement attendent avec impatience.

« La Syrie, qui souffre depuis plus d’une décennie d’une guerre terroriste lancée contre elle en utilisant des outils terroristes pour menacer sa sécurité et sa stabilité, apprécie les initiatives courageuses des pays voulant établir une nouvelle sécurité système basé sur le principe d’égalité et d’action collective pour éliminer les menaces et les dangers, dans lequel il n’y a pas de place pour l’hégémonie » a-t-il dit, assurant qu’il est urgent d’élaborer une stratégie de sécurité globale pour faire face aux défis qui se posent à nous, une stratégie qui puisse soutenir le respect de la souveraineté et de l’indépendance des États.

Et Sabbagh de poursuivre : « Les menaces sérieuses qui pèsent sur notre région, dont la Syrie fait partie, en raison de l’occupation étrangère continue de ses territoires, du viol des droits de son peuple, du vol de ses richesses, de l’agression contre sa souveraineté et son l’intégrité territoriale » a-t-il assuré.

« Alors que nous réclamons aujourd’hui un monde plus sûr pour les peuples, ‘’Israël’’ frappe avec une brutalité sans précédent toutes les règles du droit international et du droit international humanitaire et commet des crimes de guerre et des crimes de génocide », a-t-il ajouté, indiquant que cette région ne peut jouir de la paix et de la stabilité que si l’occupation et l’agression cessent.

Et Sabbagh de conclure : « Les conditions économiques fragiles de notre monde actuel sont devenues une menace sérieuse, la menace la plus grave est la conséquence de l’imposition collective de mesures coercitives unilatérales par l’Occident sur certains pays, dont la Syrie ».

L.S.

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