Quasiment un an après la guerre de génocide à Gaza : le bilan est 42 000 martyrs et effondrement des systèmes de santé, d’éducation et des infrastructures

Al-Qods occupé – SANA/ Un an s’est passé depuis l’agression israélienne et la guerre de génocide contre la bande de Gaza, au cours duquel l’occupation israélienne n’a laissé aucun type d’arme qu’elle n’a pas utilisé. Ce qui a fait environ 42 000 Palestiniens, dont une majorité d’enfants et de femmes, et environ 96 000 blessés, selon les statistiques du ministère palestinien de la Santé, et causé la destruction complète des systèmes de santé et d’éducation, des maisons et des installations et des infrastructures.

Le ministère palestinien de la Santé a affirmé dans ses rapports périodiques que l’escalade des atrocités dans la bande de Gaza du fait de l’agression israélienne constituent de graves violations de tous les droits de l’homme.

Le système de santé est délibérément visé, ce qui équivaut à un génocide du peuple palestinien.

Le ministère de la Santé a indiqué que 15 hôpitaux à Gaza fonctionnent partiellement et sont confrontés à une grave pénurie de fournitures médicales, et que l’occupation a détruit et incendié 32 hôpitaux dans la bande de Gaza, les mettant hors service.

Le ministère a expliqué qu’environ 986 personnes dans le secteur de la santé étaient tombées en martyr, tandis que l’occupation a arrêté 310 autres et que des centaines d’entre elles ont été blessées, et que les forces d’occupation ont détruit 130 ambulances, notant que le ciblage délibéré par l’occupation des infrastructures médicales a conduit à priver les Palestiniens d’obtenir les services sanitaires de base.

Gaza fait face à une catastrophe sanitaire à cause du manque des ressources en eau potable et de besoins d’hygiène de base, outre la surpopulation, le débordement des eaux usées et l’accumulation de déchets sur les rues et autour des abris pour personnes déplacées, représentent des risques pour la santé publique, tandis que les pénuries de carburant aggravent la situation.

Concernant les pertes dans le secteur de la santé, le ministre palestinien de la Santé, Majed Abu Ramadan, a déclaré : « Les estimations liées aux pertes dans le secteur de la santé ne sont pas fixes, car le ciblage et la destruction se poursuivent et augmentent jour après l’autre, et peut-être nous devons tout reconstruire à partir du zéro », indiquant que la communauté internationale n’a pas réussi à arrêter l’agression jusqu’à présent, elle doit donc au moins assumer la responsabilité de porter secours à la population et de reconstruire ce qui a été détruit.

R.Fawaz

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