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Genève – SANA / L’ambassadeur de Syrie auprès de l’Office des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève, Haïdar Ali Ahmad, a affirmé que la poursuite de l’occupation israélienne des territoires arabes depuis 1967 et de ses crimes de génocide contre l’humanité, ainsi que ses attaques continues contre les pays de la région, sont la cause de toutes les tensions et l’instabilité qui s’y déroulent, ce qui la pousse vers une escalade dangereuse dont les conséquences ne peuvent être prédites.
Ali Ahmed a souligné dans une déclaration faite hier lors de la session de débat sur « La situation des droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés » dans le cadre de la 57e session du Conseil des droits de l’homme à Genève que la réalisation de la stabilité et de la sécurité dans la région et l’arrêt de l’effusion de sang n’a pas besoin de beaucoup de recherches et d’analyses, mais plutôt d’un moyen clair que tout le monde connaît, à savoir, mettre fin à l’occupation israélienne et à son agression contre les peuples et les pays de la région, ajoutant que personne ne peut nier que la poursuite de l’occupation israélienne des territoires arabes depuis 1967 et ses génocide et ses crimes de guerre et ses crimes contre l’humanité sont derrière toute escalade et tension dans la région.
L’ambassadeur Ali Ahmed a expliqué que l’hypocrisie et la dualité de poids de certains pays occidentaux, dont les États-Unis, ont atteint un tel point au Conseil des droits de l’homme qu’il est devenu très difficile de maintenir ce qui reste de sa crédibilité.
« Il est honteux qu’en dépit de l’ampleur des crimes israéliens documentés depuis plus de 76 ans, les criminels de guerre israéliens restent en dehors de toute punition, et il est également honteux que le sang des 42000 Palestiniens innocents qui sont tombés en martyr au cours des derniers mois ne soit pas encore suffisant pour que les États-Unis mettent fin à l’immunité illégale qu’ils accordent aux Israéliens », a martelé Ali Ahmad.
Ali Ahmad a fait noter que l’occupation persiste dans ses attaques terroristes répétées contre le territoire syrien, cible des quartiers résidentiels, des infrastructures et des aéroports civils, tue des civils syriens et perturbe les opérations humanitaires des Nations Unies, en plus de la violation de l’accord de désengagement de 1974 et des résolutions du Conseil de sécurité, notamment les résolutions 242, 338 et 497.
Ali Ahmed a réaffirmé le droit inaliénable de la Syrie de récupérer le Golan occupé en tant que partie intégrante de son territoire, appelant tous les États de ne pas reconnaître les mesures prises par la puissance occupante pour maintenir son occupation, et la communauté internationale à faire pression sur l’entité occupante pour qu’elle applique toutes les résolutions pertinentes de l’ONU garantissant les droits des peuples arabes en Palestine, en Syrie et au Liban et mettant fin à l’occupation de leurs territoires.
L.A.
