New York – SANA / La Syrie a averti que le mépris continu par l’entité d’occupation israélienne des lois internationales et son incapacité à se conformer aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale ainsi qu’aux appels lancés par les États membres à mettre fin à son agression et à ses massacres risquaient d’enflammer toute la région et de menacer la paix et la sécurité régionales et internationales.
Dans une déclaration faite aujourd’hui, lors de la séance du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, l’ambassadeur de Syrie auprès de l’ONU, Qossai Dahhak, a affirmé que les criminels de guerre de l’entité d’occupation israélienne avaient décidé de poursuivre leurs attaques sanglantes pour enflammer la région et la plonger dans une guerre de grande ampleur, tout en bénéficiant du soutien américain illimité aux dépens de la paix et de la sécurité internationales, et de la vie de personnes innocentes.
« Il y a quelques jours, l’entité d’occupation israélienne a commis un nouveau crime odieux, par son agression perfide contre la ville de Majdal Shams dans le Golan syrien occupé depuis 1967, faisant 12 enfants syriens martyrs et des un certain nombre de blessés parmi les civils », a fait noter Dahhak, ajoutant que les autorités d’occupation ont cherché à jeter la responsabilité de ce crime odieux sur la résistance nationale libanaise responsable, dans une tentative infructueuse de dissimuler ce crime et de trouver des prétextes à de nouveaux actes d’agression contre les États de la région.
Il a exprimé à cet effet le rejet catégorique de la Syrie des mensonges inclus dans la lettre envoyée le 29 juillet par le soi-disant « Ministre des affaires étrangères de l’entité israélienne » au Président du Conseil de sécurité et au Secrétaire général.
« La Syrie assure que notre population au Golan est arabe syrienne, elle l’était, sont encore et resteront une partie intégrante du peuple syrien », a martelé Dahhak qui a réitère le rejet et la condamnation de la Syrie des déclarations des États-Unis justifiant l’occupation israélienne du Golan syrien sous prétexte de son importance pour la sécurité d’« Israël ».
Il a évoqué aussi le nouveau crime commis par l’entité sioniste dans la capitale iranienne, Téhéran, et représenté par l’assassinant du chef du bureau politique du Mouvement de résistance islamique « Hamas », Ismaïl Haniyah.
« Cet assassinat reflète la mentalité de l’occupation et représente la réponse israélienne au soi-disant « plan Biden », a précisé l’ambassadeur de Syrie qui a fait état aussi de l’agression menée par l’entité d’occupation israélienne contre un immeuble résidentiel dans le faubourg sud de la capitale libanaise, Beyrouth, ce qui a fait un certain nombre de martyrs, dont une femme et deux enfants, et des dizaines de civils blessés.
« La Syrie condamne avec les termes les plus sévères les agressions israéliennes contre son territoire et contre la souveraineté de l’Iran, du Liban et d’autres États de la région et met en garde contre le fait que le mépris continu par l’entité israélienne des lois internationales et son incapacité à se conformer aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale et aux appels lancés par les États membres de notre Organisation à mettre fin à ses massacres, risquent d’enflammer toute la région et de menacer la paix et la sécurité régionales et internationales », a averti Dahhak.
Il a rappelé que les criminels de guerre israéliens n’auraient pas continué à commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité sans le soutien américain illimité, l’hypocrisie et la dualité, pratiqués par certains pays occidentaux qui se sont engagés dans une guerre « israélienne » contre le peuple palestinien, et ont éviter de demander des comptes aux criminels de guerre israéliens pour leurs crimes.
Il a appelé le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités principales en condamnant les attaques israéliennes répétées et à agir immédiatement pour y mettre fin, empêcher qu’elles ne se reproduisent, demander des comptes aux auteurs pour leurs actes et œuvrer pour qu’ils n’échappent pas à la punition.
« La Syrie souligne que ces attaques n’empêcheront pas les peuples de la région de s’attacher à leurs choix nationaux et à leur lutte pour libérer leurs territoires occupés, conformément aux résolutions de la légitimité internationale, dont celles 242, 338 et 497 », a conclu Dahhak.
L.A.