Le ministre Makhlouf discute avec le ministre soudanais de l’Agriculture des moyens de coopération dans le domaine de l’eau

Damas-SANA/ Le ministre des Ressources hydrauliques, l’ingénieur Hussein Makhlouf, a discuté avec le ministre de l’Agriculture et des Forêts de la République du Soudan, Dr Abu Bakr Omar Al-Bushra, et la délégation qui l’accompagne, des moyens de renforcer la coopération entre la Syrie et le Soudan dans le domaine de l’eau, dans l’intérêt mutuel des peuples des deux pays frères.

Au cours de la réunion qui a eu lieu aujourd’hui à Damas dans le bâtiment du ministère des Ressources hydrauliques, le ministre Makhlouf a souligné l’importance d’améliorer les relations et de parvenir aux meilleures formules de coopération pour développer le travail dans le secteur de l’eau, en réalisant un investissement optimal des ressources en eaux superficielles et souterraines, bénéficier des expériences des deux pays et échanger des expertises en matière de réalisation de projets hydrauliques sur des bases scientifiques.

Le ministre Makhlouf a passé en revue l’expérience de la Syrie, les réalisations et les progrès qu’elle a réalisés dans le domaine des projets d’eau au cours des dernières décennies en termes de sécurité de l’irrigation et de l’eau potable pour toutes les zones agricoles et résidentielles, ainsi que les dommages que ces projets ont subis à cause du terrorisme ces dernières années, soulignant que le gouvernement a réalisé des progrès remarquables dans le domaine de l’amélioration et de la réhabilitation de nombreux réseaux d’eau qui ont été endommagés par le terrorisme.

De son côté, le ministre Al-Bushra a souligné l’importance de coopérer avec la Syrie, de bénéficier de ses expériences et d’échanger des expertises avec elle dans les domaines de l’agriculture et de l’eau, de manière à contribuer à un investissement optimal des ressources en eau et à avoir un impact positif sur la production agricole, atteindre l’autosuffisance alimentaire des deux pays frères et faire face aux défis résultant du changement climatique et de ses effets négatifs sur l’eau, et donc sur la production agricole.

Pour sa part, le directeur général du Centre arabe d’études des zones sèches et des terres arides (ACSAD), Dr. Nasr al-Din al-Obaid, a souligné l’importance de se concentrer sur la conduite de la recherche agricole, d’y accroître l’intérêt et le soutenir pour développer des variétés de semences résistantes aux sécheresses et aux changements climatiques, indiquant l’importance de rationaliser l’utilisation de l’eau.

M.Ch.