Avec la participation de la Syrie, lancement de la Conférence internationale de Bagdad sur l’eau

Bagdad-SANA/ Avec la participation de la Syrie, les travaux de la quatrième Conférence internationale de Bagdad sur l’eau ont débuté aujourd’hui dans la capitale irakienne sous le slogan « Pour un meilleur avenir en matière d’eau… ensemble, nous pouvons » afin de discuter des défis de l’eau et des relations internationales et de renforcer les partenariats dans ce dossier vital.

Le ministre des Ressources hydrauliques, l’ingénieur Hussein Makhlouf, a déclaré dans une allocution prononcée lors de la séance d’ouverture de la conférence que la coopération dans le domaine des questions liées à l’eau est devenue une nécessité à la lumière de l’interdépendance entre les questions liées à l’eau et tous les défis auxquels nous sommes confrontés, appelant les pays à travailler ensemble pour fournir de l’eau de manière durable aux coûts les plus bas possibles tout en répondant aux besoins des générations actuelles et futures conformément à une croissance démographique régulière.

Makhlouf a ajouté : « La Syrie apprécie grandement la coopération dans le domaine de l’eau, conformément au droit international pour la préservation des droits relatifs à l’eau, et a toujours encouragé toutes les formes de solidarité et d’action commune ».

Makhlouf a souligné « les effets négatifs des sanctions coercitives unilatérales imposées au peuple syrien, qui ont entravé la possibilité de reconstruire le secteur de l’eau du pays à la lumière d’une décennie de terrorisme, en plus du tremblement de terre que la Syrie a connue l’année dernière », affirmant la nécessité de lever l’embargo injuste et illégal imposé au peuple syrien.

Makhlouf a souligné “l’engagement envers les accords internationaux sur l’eau avec les pays voisins et la recherche d’un partage juste et équitable de l’eau fluviale internationale de manière permanente afin d’éviter les effets négatifs sur l’agriculture, le développement, l’environnement et la santé ».

Le vice-Premier ministre irakien Mohammad Tamim a souligné que les pays en amont doivent garantir les besoins réels des pays en aval conformément au droit international, appelant à la rationalisation de la consommation d’eau pour faire face aux graves défis du changement climatique.

Pour sa part, le ministre irakien des ressources hydrauliques, Aoun Dhiab, a dit : « La conférence servira de passerelle de communication avec l’environnement régional et international pour développer des solutions aux crises de l’eau coïncidant avec le changement climatique ».

H.A./ M.Ch.

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