Déclaration de la Syrie devant la Cour internationale de Justice : La stabilité du Moyen-Orient et la crédibilité des Nations Unies nécessitent des mesures pour mettre fin à l’occupation israélienne des territoires arabes

La Haye – SANA / La Syrie a affirmé que les pratiques agressives de l’occupant israélien à l’encontre du peuple palestinien et ses attaques répétées contre la Syrie et le Liban sont un reflet clair de l’échec de la communauté internationale à mettre un terme aux crimes de l’occupant. Elle a souligné la nécessité non seulement de décrire ses pratiques et politiques, mais également de mettre fin à cette occupation de la Palestine et du reste des territoires arabes, y compris le Golan syrien.

Lors d’une séance publique de la Cour internationale de Justice à La Haye concernant les conséquences juridiques découlant des politiques de l’occupant sur les territoires palestiniens occupés, y compris Al-Qods, le chef de la mission permanente de la Syrie auprès de l’Union européenne à Bruxelles, Ammar Al-Arsan, a souligné aujourd’hui l’importance du droit à l’autodétermination comme l’un des droits de l’homme les plus nobles, qu'”Israël” viole depuis 76 ans envers le peuple palestinien. “Israël pratique la discrimination raciale dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 à travers son siège permanent, commettant un génocide et des crimes de guerre contre plus de deux millions de Palestiniens dans la région, et continue d’établir les colonies en Cisjordanie, y compris Al-Qods”, a-t-il dit.

Al-Arsan a expliqué que les pratiques de l’occupant font partie d’un régime répressif, systématique et étendu, qui nécessite de rendre des comptes pour ses violations graves et continuelles du droit international, de la Charte des Nations Unies et des résolutions internationales pertinentes. “Mettre fin à ces violations devrait impliquer le démantèlement des colonies et du mur de l’apartheid et compenser le peuple palestinien pour les dommages qui lui ont été infligés”, a-t-il précisé.

Al-Arsan a fait savoir que la Syrie affirme le caractère temporaire de l’occupation et souligne que même si c’était une réalité factuelle, le pouvoir occupant n’a pas et n’aura pas le droit d’acquérir la souveraineté sur les territoires occupés, quelle que soit la durée de cette occupation brutale, affirmant la nécessité pour les Nations Unies de prendre en considération des mesures supplémentaires pour mettre fin immédiatement à l’occupation israélienne des territoires arabes, car la stabilité du Moyen-Orient et la crédibilité du système des Nations Unies, y compris la Cour internationale de Justice, nécessitent de prendre des mesures pour garantir la mise en œuvre de toutes les résolutions internationales pertinentes pour mettre fin à l’occupation israélienne de tous les territoires arabes.

Voici le texte complet de la Déclaration de la Syrie devant la Cour internationale de Justice à La Haye :

La théorie de l’occupation en principe contredit toutes les valeurs, l’éthique, les lois et les traités établis par l’humanité tout au long de son histoire pour préserver la dignité et la sacralité de l’humanité, préserver la paix et la sécurité internationales, et sauver le monde des ravages et de la souffrance des guerres.

Le crime de l’occupant a été et reste le crime le plus dangereux et le plus odieux de l’histoire de l’humanité, en tenant compte des violations flagrantes de la Charte des Nations Unies, du droit international, du droit humanitaire, de la loi des droits de l’homme et de toutes les conventions internationales et règles coutumières par l’occupation.

En réalité, l’occupant agit principalement sur la base de la saisie forcée de terres, un acte interdit en vertu du droit international et des dispositions de la Charte. De plus, il œuvre pour réprimer la volonté des peuples et cherche à saper leur dignité et à les priver de leurs droits fondamentaux.

Aujourd’hui, les pratiques d'”Israël”, le pouvoir occupant, sont en effet un reflet clair de l’échec de la communauté internationale à prévenir le crime odieux de l’occupant et à assurer la mise en œuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, de l’Assemblée générale et du Conseil des droits de l’homme.

La République arabe syrienne souligne la nécessité de demander des comptes à “Israël” pour ses violations graves et continues du droit international, de la Charte des Nations Unies, des résolutions pertinentes et des dispositions du droit humanitaire international, y compris celles stipulées dans la Quatrième Convention de Genève de 1949, l’article 47 et les articles suivants.

A.Ch.

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