La 1ère conférence internationale de l’Imam martyr al-Bouti appelle à l’unification des capacités de la nation face à l’ennemi sioniste

Damas /La 1ère conférence internationale de l’Imam martyr Mohammad Saïd Ramadan al-Bouti a appelé à l’unification des capacités de la nation face à l’ennemi commun, à ne pas dévier la boussole et à s’orienter vers la libération de la mosquée al-Aqssa et des territoires occupés en Palestine et au Golan.

Dans un communiqué publié au terme des travaux de la conférence, tenue sous le thème « Lecture dans l’idéologie et les positions de Bouti », les participants ont affirmé que la guerre takfiriste wahhabite qui se déroule actuellement est l’arme la plus dangereuse qui effrite l’Islam et la nation, considérant que la campagne lancée contre le Yémen fait partie du grand complot qui vise notre religion et notre nation.

La conférence, organisée par le ministère des waqfs en coopération avec le ministère de l’enseignement supérieur et l’union des Oulémas de Bilad al-Cham, a assuré que la ligne de l’Imam martyr Bouti est la ligne juste qui se conforme au Coran et au Sunna et concrétise l’Islam qui invite à l’unité, à l’affection et à la paix et rejette la violence et les séditions.

Les participants ont appelé les Oulémas des deux nations, arabe et islamique, à suivre la ligne de l’Imam Bouti, à s’éloigner de tout ce qui émiette la nation pour faire face à l’ennemi unique des Arabes et des Musulmans, à savoir l’ennemi sioniste, à préserver l’Etat et la société, à propager la culture du respect de tout ce qui est saint et à assécher les sources de l’idéologie takfiriste.

Le ministre des waqfs, Mohammad Abdel Sattar Assayed, a dénoncé, lors de la séance finale, les positions et le discours de certains hommes de religion et Oulémas qui appellent à l’effusion du sang des syriens, affirmant le refus des hommes de religion syriens de restreindre l’Islam à un slogan politique.

« L’Islam est une religion de valeurs stables, comme l’avait dit Bouti», a-t-il assuré.

Reste à signaler que des hommes de religion de la Syrie, du Liban, de la Palestine, de l’Iran et de la Russie ont participé à la conférence qui a duré deux jours.

L.A.

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