Genève-SANA/ Le vice-ministre des Affaires étrangères et des expatriés, Bassam Sabbagh, a affirmé que le retour des réfugiés syriens dans leur pays représente un objectif fondamental du gouvernement syrien et que des mesures et des facilités ont été prises pour leur assurer un retour digne, indiquant que certains pays occidentaux sont les principaux responsables du fait d’empêcher le retour des réfugiés et de continuer à utiliser ce dossier humanitaire à des fins politiques.
Sabbagh a déclaré aujourd’hui dans une allocution qu’il a prononcée lors du deuxième Forum mondial sur les réfugiés à Genève : « la Syrie, qui au fil des décennies a accueilli des réfugiés de nombreux pays et était un refuge sûr et un foyer pour une vie décente, a fait face, au début de l’année 2011, à une guerre terroriste visant à déstabiliser sa sécurité et sa stabilité, ce qui a incité un grand nombre de Syriens à se déplacer à l’intérieur du pays ou à chercher refuge dans d’autres pays. L’embargo économique, résultant de mesures coercitives unilatérales imposées par les pays occidentaux, a contribué à une augmentation du nombre de réfugiés et de déplacements ».
Sabbagh a souligné que le retour des réfugiés syriens dans leur pays représente un objectif fondamental du gouvernement syrien et qu’au cours des dernières années, il a déployé de grands efforts à cet égard, notamment en rétablissant la sécurité et la stabilité, en plus de prendre des mesures et des facilités qui permettraient un retour digne des réfugiés syriens, il a également récemment entamé des consultations avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, qui ont abouti à un accord sur un document de travail qui a été annoncé lors des travaux de la 74ᵉ session du Comité exécutif de la Commission.
Il a indiqué que le réfugié syrien qui retourne dans son pays d’origine jouit, comme les autres citoyens syriens, de tous les droits et devoirs garantis par la Constitution et les lois, et qu’il bénéficie des décrets d’amnistie accordés et ne fait l’objet d’aucun traitement discriminatoire du fait qu’il a quitté son lieu de résidence habituel précédent, ou en raison de sa demande d’asile, ou en raison de son séjour ou de sa résidence dans une zone qui était auparavant ou actuellement sous le contrôle de groupes terroristes.
Il a mis l’accent sur la nécessité de mettre fin aux pratiques négatives auxquelles les réfugiés syriens sont exposés dans certains pays d’accueil, au premier rang desquels les mesures discriminatoires et les discours de haine, en plus des actes de violence à leur encontre.
Il a exprimé la pleine solidarité de la Syrie avec le peuple palestinien, qui fait face à l’agression barbare d’Israël depuis plus de deux mois, réitérant la ferme condamnation par la Syrie des massacres brutaux, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis par les autorités d’occupation israéliennes contre eux, notant les efforts entrepris par l’UNRWA pour fournir une aide aux réfugiés palestiniens.
M.Ch.