New York-SANA/ Le ministre des Affaires étrangères et des expatriés, Fayçal Miqdad, a affirmé que les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par l’occupation israélienne dans son agression contre la bande de Gaza assiégée étaient parrainés et soutenus par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN, et ces pays sont donc des partenaires dans cette agression, exprimant les regrets face à l’échec de l’organisation internationale à trouver une solution juste et globale à la cause palestinienne, qui rétablisse les droits de leurs propriétaires.
Dans un message adressé au Comité chargé de l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, qui a tenu hier soir une séance extraordinaire en commémoration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, Miqdad a souligné que l’entité de l’occupation israélienne prouve une fois de plus sa barbarie, son agression et son racisme envers le peuple en Palestine occupée, en poursuivant le bombardement de la bande de Gaza, tuant et blessant de dizaines de milliers de Palestiniens, dont la majorité des femmes et des enfants, en plus des crimes de meurtre, des arrestations et des violations des droits de l’Homme à l’encontre des milliers de personnes en Cisjordanie et dans le reste des territoires palestiniens.
« La Syrie condamne avec les termes les plus sévères l’agression barbare israélienne contre la bande de Gaza et dénonce toutes les tentatives visant à présenter des interprétations de tromperie qui déforment la Charte, le « droit à l’autodéfense » et l’égalité entre le tueur et la victime », a dit Miqdad qui a réitéré la réclamation de la Syrie de demander des comptes à l’entité de l’occupation sur les crimes que l’occupant a commis contre le peuple palestinien.
Il a indiqué que la Syrie affirme son ferme soutien au peuple palestinien, à son droit à l’autodétermination, au retour, et à l’établissement de son État indépendant, avec al-Qods pour capitale, et à la mise d’une fin à l’occupation israélienne des territoires arabes occupés, y compris le Golan syrien et l’exécution de toutes les résolutions onusiennes pertinentes, y compris celles du Conseil de sécurité et notamment les résolutions N°242, 338 et 497.
R.F.