Riyad-SANA/ Le sommet extraordinaire arabo-islamique qui s’est tenu à Riyad, la capitale de l’Arabie Saoudite, a appelé à l’arrêt immédiat de l’agression israélienne contre la bande de Gaza, à briser le siège et à imposer l’entrée immédiate des aides, appelant le Conseil de sécurité à prendre une décision décisive qui impose l’arrêt de l’agression et restreint l’autorité d’occupation, et considère le fait de ne pas le faire comme une complicité qui permet à l’occupation de poursuivre son agression brutale.
Dans la déclaration finale, qui a été lue par le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal bin Farhan lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de la Ligue des États arabes, Ahmed Aboul Gheit, et le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, Hussein Ibrahim Taha, le sommet a condamné les crimes de guerre et les massacres barbares, brutaux et inhumains commis par le gouvernement d’occupation coloniale, exprimant le rejet de justifier cette guerre dans la bande de Gaza sous n’importe quel prétexte.
Le sommet a souligné la nécessité de briser le siège imposé à Gaza et d’imposer l’entrée immédiate des convois d’aide humanitaire arabes, islamiques et internationaux, appelant les organisations internationales à participer à ce processus.
Le sommet a appelé tous les pays à cesser d’exporter des armes et des munitions vers les autorités d’occupation, qui sont utilisées par leur armée et les colons terroristes pour tuer le peuple palestinien et détruire ses maisons, hôpitaux, écoles, mosquées, églises et toutes ses capacités.
La déclaration finale du sommet refuse de qualifier cette guerre de vengeance comme de la légitime défense ou de la justifier sous quelque prétexte que ce soit, insistant sur l’importance de soutenir toutes les mesures prises par la République arabe d’Égypte pour faire face aux conséquences de l’agression brutale israélienne contre Gaza, et de soutenir ses efforts pour acheminer l’aide dans la bande de Gaza de manière immédiate, durable et adéquate.
La déclaration réclame au Conseil de sécurité qu’il prenne une décision immédiate condamnant la destruction barbare par « Israël » des hôpitaux de la bande de Gaza, l’interdiction de l’entrée des médicaments, de la nourriture et du carburant dans ces hôpitaux, ainsi que la coupure de l’électricité, de l’eau et des services de base.
De même, la déclaration demande au Procureur de la Cour pénale internationale d’achever l’enquête sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par « Israël » contre le peuple palestinien dans tous les territoires palestiniens occupés, y compris Al Qods-Est.
Le texte du sommet porte sur le soutien aux initiatives juridiques et politiques de l’État de Palestine pour imputer aux responsables des autorités d’occupation israéliennes la responsabilité des crimes contre le peuple palestinien, et il appelle les Etats membres de l’organisation et de la Ligue à exercer des pressions diplomatiques, politiques et juridiques et à prendre toutes mesures dissuasives pour mettre fin aux crimes contre l’humanité des autorités d’occupation coloniales.
La déclaration condamne le déplacement d’environ un million et demi de Palestiniens du nord de la bande de Gaza vers le sud, le qualifiant d’« un crime de guerre » conformément à la quatrième Convention de Genève de 1949 et à son annexe de 1977, ainsi que le meurtre et le ciblage des civils et les opérations militaires lancées par les forces d’occupation contre les villes et les camps palestiniens, et le terrorisme des colons, appelant la communauté internationale à inscrire leurs associations et organisations sur les listes du terrorisme internationale.
La déclaration condamne les actes et les déclarations de haine extrémiste et raciste de la part des ministres du gouvernement d’occupation israélien, y compris la menace de l’un de ces ministres d’utiliser des armes nucléaires contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, et les considérant comme une menace sérieuse à la paix et à la sécurité internationales , ce qui nécessite de soutenir la conférence visant à établir une zone exempte d’armes nucléaires et de toutes autres armes de destruction massive au Moyen-Orient, tenue dans le cadre des Nations Unies, et ses objectifs pour faire face à cette menace.
R.F.