Damas-SANA/ Les participants à l’atelier organisé aujourd’hui par le ministère de l’Administration locale et de l’Environnement sous le titre (Changement climatique en Syrie… Réalité et défis) ont discuté de l’impact des changements climatiques sur la Syrie, en plus de participer aux efforts mondiaux et régionaux, avec l’objectif d’aborder les effets de ces changements.
Les participants à l’atelier, qui s’est tenu à l’Université de Damas, ont appelé à élargir la participation de tous les secteurs et de la société pour faire face aux défis posés par le changement climatique, et à créer une base de données précise, pour atteindre toutes les parties concernées et développer des cartes systématiques montrant les pays et les régions exposés au changement climatique, en plus de sensibiliser les jeunes aux enjeux climatiques, de fournir des ressources pédagogiques sur le changement climatique, d’encourager les activités environnementales et le rôle de la société civile dans les campagnes de sensibilisation, de soutien, d’orientation.
L’atelier comprenait des séances de dialogue abordant plusieurs sujets dans le contexte du changement climatique, de l’environnement, de l’agriculture, des ressources en eau, de l’électricité, des énergies renouvelables et du rôle de la jeunesse dans ce domaine.
Le ministre de l’Administration locale et de l’Environnement, l’ingénieur Hussein Makhlouf, a affirmé que la Syrie est l’un des premiers pays engagés dans des accords internationaux dans le domaine de la protection de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique, soulignant que la Syrie a fait un long chemin dans la lutte contre le changement climatique.
L’ingénieur Makhlouf a souligné que l’exploitation par les occupants américains et turcs et leurs outils terroristes des diverses ressources dans les zones qu’ils occupent, a conduit à un raffinage primitif du pétrole et à la coupure de l’eau, et a affecté la biodiversité en Syrie et lui a causé des dommages et les mesures prises par l’Occident ont également conduit à priver la Syrie de ses besoins dans de nombreux domaines, dont l’énergie.
Il a fait noter que : “La Syrie, en tant que membre de la communauté internationale, respectera ses devoirs et les plans requis pour aider les pays, en particulier les pays en développement, à s’adapter au changement climatique et à transférer les connaissances et les technologies nécessaires dans ce domaine, et c’est ce que nous nous attendons des efforts des pays participant à la conférence (COP28) aux Émirats”.
Il a appelé à se concentrer sur la nécessité d’unifier les efforts nécessaires pour faire face aux effets du changement climatique, de s’efforcer sérieusement de surmonter ses effets, indiquant que la Syrie a bénéficié des organisations internationales pour faire face aux effets du changement climatique dans le cadre du projet de la Ghouta orientale.
Le chargé d’affaires de l’ambassade des Émirats arabes unis à Damas, le conseiller Abdul Hakim Al-Nuaimi, a souligné l’importance de la participation de la Syrie à la Conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28), que Dubaï accueille pendant la période s’étendant du 30 novembre au 12 décembre de l’année.
Le directeur du Programme des Nations Unies pour les établissements humains, Hiroshi Takabayashi a expliqué que le programme travaille avec le Programme des Nations Unies pour le développement et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour mettre en œuvre le projet d’adaptation environnementale dans la Ghouta orientale afin de lutter contre le changement climatique et de développer les ressources naturelles autant que possible.
Le Directeur général du Centre arabe pour l’étude des zones arides et des terres sèches (ACSAD), Dr. Nasr Eddin Obaid, a souligné la nécessité d’unifier les visions et les efforts pour réduire ces changements climatiques sur les ressources naturelles, et de bénéficier des expériences afin de faire face à ses effets.
M.Ch.