Genève-SANA/ Le Représentant permanent de la Syrie auprès de l’Office des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève, l’Ambassadeur Haydar Ali Ahmed, a affirmé que seule la levée immédiate, complète et inconditionnelle des mesures coercitives unilatérales imposées au peuple syrien peut remédier à leurs effets désastreux sur les droits de l’homme et la situation humanitaire en Syrie.
L’Ambassadeur Ali Ahmed a dit dans une déclaration qu’il a prononcée aujourd’hui devant le Conseil des droits de l’homme concernant le dialogue interactif avec la Rapporteuse spéciale sur les effets négatifs des mesures coercitives unilatérales sur l’exercice des droits de l’homme, Alena Douhan: ” Nous remercions la rapporteuse spéciale pour son rapport sur sa visite en Syrie, et nous saluons son analyse objective et son approche professionnelle qui reflètent les larges consultations menées lors de la visite et qui ont permis de connaître de manière transparente et indépendante les conséquences négatives des mesures coercitives unilatérales. Nous saluons également ses conclusions, en particulier sa confirmation que le maintien de ces mesures constitue un crime contre l’humanité commis contre l’ensemble du peuple syrien”.
L’Ambassadeur Ali Ahmed a expliqué qu’il est désormais bien établi que les mesures coercitives unilatérales imposées illégalement au peuple syrien constituent une violation des droits de l’homme du peuple syrien dans son ensemble, car ces mesures entraînent la mort des Syriens et les privent de leurs droits fondamentaux, y compris le droit à la vie et le droit à un niveau de vie décent, ainsi que le droit à la santé, aux soins médicaux, à l’éducation, au travail et au développement.
Ali Ahmed a ajouté : « Ces mesures ont gravement sapé la capacité de réponse nationale et internationale à la réalité humanitaire difficile laissée par le terrorisme, la pandémie de Covid-19 et le récent séisme en Syrie, y compris les projets mis en œuvre par les Nations Unies et un certain nombre d’organisations gouvernementales et non gouvernementales en faveur des personnes les plus vulnérables ».
Ali Ahmed a souligné que les mesures coercitives unilatérales multiples et à grande échelle, de longue durée, impliquent toutes une intention délibérée d’isoler complètement le pays, d’étouffer son économie et d’entraver les efforts nationaux pour répondre efficacement aux besoins fondamentaux et avancer dans la reconstruction du pays, ajoutant que les effets de ces mesures contredisent les justifications irréalistes et trompeuses présentées par les États-Unis et l’Union européenne et leurs prétentions selon lesquelles elles sont “ciblées ou intelligentes”.
Ali Ahmed a expliqué que les prétendues exceptions concernant les mesures coercitives unilatérales à des fins humanitaires, telles que celles annoncées lors du tremblement de terre, se sont révélées n’être simplement que des mots sur papier, car il n’y avait pratiquement aucune possibilité d’en bénéficier et elles n’ont réussi à résoudre aucun problème humanitaire, et leur objectif est donc uniquement d’essayer de justifier la poursuite de l’imposition de ces mesures immorales et inhumaines.
Ali Ahmed a affirmé l’importance de mettre en œuvre sans délai les recommandations formulées par la Rapporteuse, en particulier la nécessité de respecter la Charte des Nations Unies, les principes du droit international et ses règles, y compris les principes d’égalité en matière de souveraineté et d’indépendance politique et de non-ingérence dans les affaires intérieures des États, ainsi que de lever toutes les mesures unilatérales imposées à la Syrie.
L’Ambassadeur Ali Ahmed a conclu que les premiers et derniers touchés par ces mesures coercitives imposées par les États-Unis, l’Union européenne et d’autres pays sont le peuple syrien, en particulier les personnes les plus vulnérables telles que les enfants, les femmes, les personnes handicapées, les malades, et les pauvres, expliquant que la levée immédiate, complète et inconditionnelle de ces mesures est le seul moyen de remédier à la situation et à ses effets désastreux sur les droits de l’homme et la situation humanitaire en République arabe syrienne.
R.Khallouf/ M.Ch.