Lattaquié – SANA / Le président Bachar al-Assad a visité les forêts et les montagnes de Lattaquié qui ont été touchées par des incendies ces derniers jours, affirmant que les équipes qui avaient éteint les incendies ont fourni un modèle de bravoure. “La bataille n’est pas seulement une guerre et une arme, mais il y a quelque chose d’équivalent en termes de danger, voire plus difficile”, a-t-il précisé.
Le président al-Assad a fait savoir aux éléments de la défense civile, des sapeurs-pompiers, de la protection des forêts et de l’armée : “Vous avez fait de grands efforts dans des conditions très difficiles qui peuvent être comparables aux combats qui se déroulaient. Il y avait des terroristes et une véritable bataille, ainsi que la météo et les vents qui manœuvraient les forces d’un côté à l’autre. C’est ainsi que vous étiez, avec peu de nombres, un terrain très difficile et des moyens très limités. Si nous voulons décrire ce travail indépendamment de tous les détails évoqués, je ne veux point exagérer : c’est un acte héroïque”.
Le président Assad a ajouté : “Ils sont héroïques tous ceux qui ont contribué, que vous soyez dans l’armée, la défense civile ou de la société civile qui a contribué. Tout comme certains d’entre vous ont pu être encerclés, nous avons entendu des détails sur des actes qui étaient vraiment héroïques, et cela donne un message dans les conditions difficiles que traverse la Syrie, ce que nous voyons de découragement, de personnes découragées, et de ceux qui peuvent être enclins à pleurer pour une raison ou une autre. Dans le temps de la bataille, l’homme ne pleure pas, mais combat, et vous avez incarné cette image et donné une image de bravoure”.
Le président Assad a ajouté : “Il ne fait aucun doute que les pertes privées cette fois-ci sont inférieures à la fois précédente, et les pertes publiques également inférieures à la fois précédente il y a plusieurs années, et cela est dû à l’expérience, à l’élan et à la vitesse avec laquelle vous avez pris l’initiative. Cependant, nous voulons réfléchir à la manière de protéger les zones brûlées… Nous pouvons réfléchir maintenant de manière normale… Comment protéger les zones qui n’ont pas brûlé pour préserver ce qui reste ? En réalité, aujourd’hui, la protection de ce qui a brûlé est plus importante pour nous, parce que nous savons tous que les forêts se renouvellent, que les oliviers et autres ont besoin de six à huit ans et qu’à la fin, ils poussent, et que les autres arbres peuvent en avoir besoin moins. Ces arbres ont besoin de 50 ans ou plus, nous parlons donc aux générations futures, ce qui signifie que nous pouvons vivre et mourir sans voir le début du renouveau, uniquement avec quelques petites choses sur le sol et autre. Autrement dit, il est possible que nous ne voyions pas un arbre grandir comme ces arbres dont nous ne connaissons pas l’âge”.
A.Ch.