Tartous-Lattaquié-SANA/Le président Bachar al-Assad a visité aujourd’hui la nouvelle centrale électrique dans la ville de Banias, qui est aux dernières étapes de sa construction et qui sera mise en service dans les semaines à venir, d’une capacité de production initiale de 24 MW et de 56 MW dans la phase suivante.
Le président Al-Assad a également visité la Société syrienne pour la production de capteurs photovoltaïques, qui a été créée récemment à Lattaquié avec des lignes de production avancées pour produire les capteurs nécessaires à la construction des systèmes d’énergie solaire.
Le président Al-Assad a affirmé que chaque petite augmentation de la production d’électricité donnera des effets utiles. « L’énergie solaire est très importante pour nous, en tant que centrales et à la maison aussi », a-t-il fait savoir.
S’adressent aux cadres travaillant sur le chantier de construction de la nouvelle centrale électrique à Banias, le président al-Assad a souligné le problème de l’électricité en Syrie, précisant que ce qui avait retenu son attention pour venir in situ dans la centrale pas spécifiquement la question de l’électricité, car il y a beaucoup de centrales à visiter. “Nous prenons généralement du temps lorsque nous voulons réaliser des projets parfois deux fois plus longtemps pour diverses raisons, dont maintenant à cause de la guerre et de l’embargo, mais dans la centrale dans laquelle nous sommes maintenant le travail avait commencé il y a environ un an et demi ou plus avec le secteur privé et nous avons été surpris que tout se passe comme prévu et cela en soi est une réalisation que vous aviez enregistré en tant qu’ouvriers, techniciens et ingénieurs syriens”, a souligné le président al-Assad qui a exprimé son appréciation à l’égard de ce point qui est un point de distinction lorsque dans des conditions de guerre et d’embargo, nous pouvons réaliser un projet à temps c’est une question très importante.
“Le deuxième point est que ce projet est l’un des premiers projets de coopération entre les secteurs privé et public dans le domaine de l’énergie traditionnelle”, a-t-il ajouté.
“J’ai parlé précédemment de capital lâche et patriotique. On dit que le capital est lâche, et nous disons que le capital lâche ne peut pas être patriotique. Si le capital était lâche, nous n’aurions pas construit cette centrale dans cette circonstance, puisque le capital patriotique ne peut être que brave et c’est un modèle très important à présenter”, a précisé le président al-Assad qui a indiqué que d’ici quelques semaines, un mois ou un mois et demi, la production d’électricité commencera et se répercutera sur les habitants. C’est vrai que 24 mégawatts par rapport aux besoins nationaux sont considérés comme faibles, mais tout ajout actuel concernant l’électricité se répercutera sur les habitants et tous les aspects de la vie que nous vivons aujourd’hui”.
Et le président al-Assad de poursuivre : “Par conséquent, nous attendons dans un court laps de temps de voir les résultats et si ce type de centrale est-il plus faisable en Syrie, en général, en tant que petit pays, ou faisable à cause de la crise de l’électricité et du point de vue technique parce qu’il y a une perte électrique”.
Le président al-Assad a déclaré : “L’année dernière, lorsque nous avions ouvert une centrale à Alep ou une partie de la centrale, nous avons alloué toute l’électricité à la ville d’Alep et sa banlieue, pour deux raisons: la première est que la ville est productive et souffre d’une grave pénurie, mais d’un autre côté, lorsque la production de l’électricité sera dans la même zone, nous économisons les pertes d’électricité. Nous laissons cela à l’expérience, mais si nous y réfléchissons, c’est peut-être le début de la décentralisation technologique, qui est différente de la décentralisation par rapport aux gouvernorats et peut être une solution des problèmes de chaque région du point de vue technique et nous font économiser beaucoup d’argent”.
Le président al-Assad a souligné que c’est une expérience nouvelle, mais certainement une expérience pionnière à tous égards, en particulier pour le premier véritable partenariat entre les deux secteurs public et le privé dans des projets qui ont longtemps été considérés comme des projets que si l’État ne pas les établit, personne ne peut les réaliser, et cela confirme toujours que le secteur privé quand il sera efficacement national, il est capable de soutenir l’Etat, ce qui se reflètera aux citoyens.
“Il est très important que vous sachiez où est votre rôle… C’est vrai que vous travaillez sur des questions techniques, mais il faut savoir que les questions techniques au final sont un processus national. C’est pourquoi j’ai fait cette visite rapide pour voir et comprendre tous les détails de la part du réalisateur et je vois que les choses se passent bien et suscitent l’optimisme”, a ajouté le président al-Assad, émettant l’espoir que la deuxième phase commencera au plus vite sans tarder en vue d’alléger autant que possible la crise très grave de l’électricité en Syrie.
Et lors de sa conversation avec des éléments de la défense civile, des sapeurs-pompiers, de la protection des forêts et de l’armée dans les bois et forêts de la campagne nord de Lattaquié, qui ont été touchés par les incendies ces derniers jours, le président Assad a déclaré : “Vous offrez un exemple à suivre dans le courage. La bataille n’est pas seulement une guerre et une arme, mais il y a aussi ce qui lui est équivalent en termes de danger, voire plus difficile. Nous sommes confrontés à deux mois de défis et nous devons renforcer nos mesures en nous préparant à faire face aux incendies qui pourraient survenir à tout moment”.
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