L’Assemblée du peuple : le rapport du Parlement européen sur l’impact des mesures coercitives sur la Syrie est une déformation de la réalité et des faits

Damas –SANA/ L’Assemblée du peuple a affirmé que le Parlement européen s’écartait malheureusement toujours, dans son approche de la situation qui prévaut en Syrie, de l’adoption d’une position neutre indépendante des positions d’un certain nombre de gouvernements européens, ce qui était évident dans son rapport publié en juin dernier sur l’impact des mesures coercitives sur la situation humanitaire en Syrie.

Dans un communiqué en réponse au rapport européen, l’Assemblée a expliqué que le rapport susmentionné comprenait des inexactitudes et une déformation de la réalité et des faits d’une manière qui convient et justifie les politiques de certains gouvernements occidentaux qui nuisent aux intérêts du peuple syrien, en particulier l’imposition de mesures coercitives et leurs effets désastreux sur différents secteurs vitaux de base en Syrie, tels que l’éducation, la santé, l’eau, les transports, outre le fait que ces mesures violent le droit international et la Charte des Nations Unies.

L’Assemblée a souligné que les soi-disant « exemptions et exceptions à ces mesures coercitives à des fins humanitaires », auxquelles le rapport fait référence, ne sont que de l’encre sur du papier et n’ont eu aucun effet sur le terrain, et même les soi-disant exceptions humanitaires pour une période de six mois qui ont été accordées après le tremblement de terre n’ont pas été mises en œuvre, et il n’y avait aucune possibilité d’en bénéficier, même par les organisations humanitaires opérant en Syrie et les pays souhaitant aider à répondre aux répercussions du tremblement de terre.

L’Assemblée a appelé le Parlement européen à adopter une nouvelle approche conforme au droit international et aux considérations purement humanitaires, loin de l’approche politisée des gouvernements de certains pays européens, en faisant pression sur l’Union européenne pour qu’elle lève toutes les formes de mesures coercitives imposées au peuple syrien immédiatement et sans conditions politiques, notamment celles qui visent directement le secteur énergétique syrien, le financement de l’approvisionnement en produits de base, les secteurs de la santé, de l’éducation et des transports, ainsi que les secteurs productifs qui offrent des opportunités de travail aux Syriens.

L’Assemblée a souligné la nécessité de faire pression sur l’Union européenne pour qu’elle soutienne les efforts visant à mettre en œuvre des projets de relèvement et de reconstruction en Syrie, compte tenu de l’importance des deux opérations pour assurer la durabilité de l’aide humanitaire et des secours fournis aux Syriens.

L’Assemblée a estimé qu’il était inacceptable que le Parlement européen passe sous silence ce qu’indiquaient de nombreux rapports selon lesquels une partie de l’aide européenne était allée à des groupes armés classés comme « terroristes » selon les listes du Conseil de sécurité.

L’Assemblée a indiqué que si le Parlement européen voulait être objectif et impartial dans son approche humanitaire, il devait adopter une position claire condamnant et rejetant le vol de ressources énergétiques et agricoles par les forces d’occupation américaines présentes illégalement sur le sol syrien.

Il a rappelé au Parlement européen sa responsabilité de faire pression sur l’Union européenne pour qu’elle cesse sa manipulation du dossier humanitaire et son utilisation comme outil pour atteindre des objectifs politiques pour certains pays, soulignant que la poursuite de l’embargo économique imposé sur le peuple syrien est un crime de punition collective internationalement interdit qui doit entraîner des poursuites et des sanctions contre les responsables.

M.Ch.

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