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Moscou – SANA / Le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que l’effet de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies n°2672 concernant le mécanisme d’entrée de l’aide humanitaire internationale en Syrie à travers les frontières avait expiré le 10 juillet dernier et que le Conseil n’a pas pu parvenir à un compromis sur la prorogation de ce mécanisme.
Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué aujourd’hui que les approches fondamentales suivies par la Russie pour apporter une aide humanitaire internationale à la Syrie en général, et en particulier pour le mécanisme transfrontalier, sont bien connues et ont été détaillées et exprimées plus d’une fois. Le côté russe appelle à ne pas politiser les tâches urgentes consistant à fournir un soutien global à tous les Syriens qui en ont besoin dans tout le pays sans discernement ni conditions préalables, conformément aux règles du droit international humanitaire et aux principes relatifs à l’aide humanitaire énoncés dans la résolution 182-46 de l’Assemblée générale des Nations unies.
Le communiqué ajoute que compte tenu du tremblement de terre qui s’est produit le 6 février dernier, il est essentiel de garantir un accès facile et durable à toutes les régions du pays depuis Damas via les lignes de contact et les frontières en accord avec le gouvernement syrien. Il est également essentiel de réhabiliter les infrastructures civiles telles que les installations d’eau et d’électricité, les écoles, les hôpitaux et les logements et de déminer, ce qui aidera à créer des conditions pour l’application des droits fondamentaux des réfugiés et des personnes déplacées internes pour retourner dans leurs lieux de résidence permanents.
Le communiqué souligne également que compte tenu de la pénurie chronique de financement des plans internationaux d’intervention humanitaire, la Russie appelle les donateurs à respecter leurs engagements. La nécessité humanitaire absolue est particulièrement importante dans le contexte de surmonter les conséquences dévastatrices du tremblement de terre et de la pandémie COVID-19 en levant les sanctions illégales unilatérales imposées par les États-Unis et l’Union européenne qui empêchent la fourniture d’aide humanitaire à la Syrie. C’est une forme de punition collective pour des millions de Syriens.
Le communiqué souligne que les pays occidentaux ont ignoré tous ces éléments proposés par la Russie pour être inclus dans le projet de résolution humanitaire du Conseil de sécurité des Nations unies”.
A.Ch.
