MOSCOU – SANA / Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé le mépris par les hauts représentants de l’ONU des règles et principes de l’aide humanitaire internationale et de la souffrance de millions de Syriens afin de satisfaire les demandes politiques des pays occidentaux de saper la souveraineté de la Syrie et d’approfondir la division de son territoire.
Un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères publié hier, souligne que l’avant-garde des Nations Unies, composée principalement d’Américains et d’Européens, a égalisé entre l’aide humanitaire octroyée aux Syriens en général et un mécanisme arbitraire qui viole le droit humanitaire international.
« La Syrie reste le seul pays au monde dans lequel un mécanisme transfrontalier d’acheminement de l’aide humanitaire est en vigueur depuis 2014 comme mesure temporaire d’urgence, prise sans la coordination avec son gouvernement », fait savoir le communiqué qui souligne que ce mécanisme est utilisé pour assurer l’approvisionnement continuel aux groupes désignés par le Conseil de sécurité comme terroristes à Idleb.
Le communiqué a également dénoncé le mépris total par les pays occidentaux de la souffrance et des besoins de 14 millions Syriens pour la seule raison qu’ils vivent dans des zones sous l’autorité du gouvernement syrien.
Il critique le fait qu’en même temps, les yeux sont fermés sur des faits tels que l’envoi des convois humanitaires internes de Damas vers toutes les régions du pays (Crossline), l’entrave des projets de reconstruction rapide des infrastructures du fait des sanctions illégales unilatérales, ainsi que le refus de contribuer au retour des Syriens dans leurs foyers et le non-respect des promesses des donateurs, et ce à la lumière du pillage continu par les pays occidentaux des ressources naturelles telles que le pétrole et les céréales.
L.A.