Genève-SANA/Le ministre adjoint des Affaires sociales et du Travail, Mohammad Firas Nabhan, a souligné la nécessité de déployer les efforts nécessaires pour traduire pratiquement sur le terrain les recommandations du rapport de l’Organisation internationale du Travail /OIT/, à propos des conditions des travailleurs dans les territoires arabes occupés et au Golan arabe syrien occupé, ce qui assure la protection et la garantie de leurs droits.
Dans le discours de la Syrie, lors de la 111e session de la conférence de l’Organisation internationale du Travail tenue hier soir à Genève, Nabhan a indiqué que ”l’entité d’occupation israélienne pratique un terrorisme systématique dans le Golan arabe syrien occupé, par le biais de pratiques et de procédures arbitraires et racistes et de mesures discriminatoires à l’encontre des travailleurs syriens là-bas, en plus de les priver de profiter de leurs propriétés agricoles et de leurs ressources en eau”.
Nabhan a souligné que le peuple syrien, malgré l’embargo économique injuste qui lui est imposé, poursuit sa guerre pour rétablir la sécurité et la stabilité, remédier aux effets négatifs de la guerre terroriste à laquelle il a été exposé, en plus de faire face aux effets du tremblement de terre dévastateur qui avait frappé le pays, et d’œuvrer pour atteindre les objectifs de développement durable en renforçant la coopération et l’action conjointe avec toutes les parties prenantes dans ces domaines.
Nabhan a dit : ”Nous cherchons à renforcer les fondements de la stabilité économique et sociale et à assurer le retour sûr et digne des citoyens syriens qui étaient obligés par les pratiques terroristes de quitter leurs lieux de résidence”.
Nabhan a souligné la nécessité de réaliser l’ordre du jour de la conférence, en particulier en ce qui concerne les questions liées à la protection sociale.
Nabhan a ajouté : ”La reprise des programmes de coopération entre l’Organisation et la Syrie et la réactivation de son bureau à Damas sont un début positif vers l’activation de voies de coopération conjointes, en particulier à la lumière des conditions économiques auxquelles sont confrontés les travailleurs syriens en Syrie dans nombre de pays dans lesquels ils travaillent”.
R.khallouf./ D.H.