Damas-SANA / Chaque fois que l’histoire est évoquée, le nom de la Syrie est mentionné par la langue du temps qui plonge dans l’antiquité. Et si la terre pouvait parler, elle parlerait de la Syrie, berceau des civilisations et de leur histoire.
D’Ebla à Amrit, en passant par les deux citadelles du Krak des Chevaliers et d’Alep, jusqu’à Palmyre, Tell Frisat, Chamiyé et Tell Sakr, les fouilles ne cessent jamais en raison de la richesse de l’histoire et du patrimoine.
Et parce que la Syrie est ainsi, les missions archéologiques mondiales reprennent leur travail sur le sol syrien après une absence imposée par la guerre et ses circonstances. Les missions italiennes, tchèques et hongroises, avec des experts de pays européens, ont ouvert leur retour lors d’une conférence internationale tenue dans la capitale Damas, qui a rassemblé des dizaines de chercheurs étrangers pour discuter avec leurs homologues syriens des travaux des missions historiques et archéologiques en Syrie, ainsi que des conséquences du tremblement de terre du 6 février sur un certain nombre de sites archéologiques et des travaux de restauration à venir.
Le président Bachar al-Assad et la Première Dame Asma al-Assad accueillent les membres des missions étrangères et les experts syriens participants à la conférence.
Parler d’identité, d’histoire et de patrimoine matériel et protéger ce patrimoine qui était un objectif clair de la guerre en Syrie, qui a visé l’histoire et le patrimoine syriens en tant que partie intégrante de l’histoire et du patrimoine universels.
Parmi les personnalités présentes, le découvreur du royaume d’Ebla, l’archéologue italien Paolo Matthiae, qui a été décoré aujourd’hui par le président Assad de l’Ordre du mérite syrien de première classe lors d’une cérémonie dans le parc du musée national à Damas, remis par la vice-présidente Najah al-Attar.
A.Ch.